L’école bulgare "Assen et Iliya Peykov", située à Rome, et l’Académie nationale d'art dramatique et cinématographique de Sofia travaillent ensemble sur un projet : un documentaire sur trois combattants de la liberté bulgare de confession catholique, Pétar Partchévitch, Filip Stanislavov et Pétar Bakchev.
"Dans la ville éternelle, l’histoire est intacte, elle est tangible. C’est pour cela que nous tournons à des endroits associés aux catholiques bulgares – les collèges pontificaux où ils ont fait leurs études, la tombe de Pétar Partchévitch, tous les lieux qui existent physiquement à Rome", explique à Radio Bulgarie Vénéta Nenkova, fondatrice de l’École bulgare à Rome et présidente de l’Association culturelle "Parallèle 43" dans la capitale italienne. Le tournage a été confié aux étudiants Blagitsa Stoïménova, Zdravko Mentchev, Pétya Serguiéva et Guéorgui Momtchilov.
"On peut voir dans le film le Professeur Krassimir Stantchev, un des chercheurs émérites qui s’occupe des catholiques bulgares en Italie. Il étudie les archives du Vatican depuis des années. Son ouvrage sur les Bulgares diplômés des collèges pontificaux à Rome, Assise et Lorette actifs en Bulgarie et dans d’autres pays dans le courant du 17ème siècle, qui est le fruit de trente ans de recherches, va bientôt paraître ", indique Vénéta Nenkova.
Pétar Partchévitch est le premier diplomate bulgare. Le premier livre imprimé en bulgare moderne à Rome en 1651 est l’œuvre de Filip Stanislavov. Quant à Pétar Bogdan Bakchev, il est l’auteur d’une histoire de Bulgarie antérieure d’environ 120 ans à l’Histoire slavo-bulgare de Païssii de Hilendar. "Tout cela se trouve dans les archives du Vatican. A travers ces archives, notre école s’applique depuis des années à restituer l’histoire bulgare dans la mesure du possible, en achetant par exemple des pages du journal du Vatican", précise Nenkova, comme rapporté par l’Agence BTA, en poursuivant :
"Nous travaillons depuis des années avec des étudiants de l’Académie nationale d'art dramatique et cinématographique de Sofia au titre du programme Erasmus +. Nous avons décidé de tourner un documentaire sur Pétar Partchévitch, Filip Stanislavov et Pétar Bakchev car l’année 2024 marque le 350ème anniversaire de la mort de tous les trois. C’est ici que se termine la vie de Pétar Partchévitch. Venu à Rome en 1674 pour demander de l’aide à l’église catholique pour la libération de la Bulgarie du joug ottoman, il s’est installé au couvent de Sant'Andrea delle Fratte dans le centre de Rome. Malheureusement, il est mort et il est enterré dans la crypte de l’église où une plaque commémorative lui est consacrée. "
Le documentaire sera en bulgare, sous-titré en italien. Il devrait sortir en 2024.
Version française : Maria Stoéva
L'Institut culturel bulgare à Paris (28, rue la Boétie) organise ce soir à 18h30 le vernissage de l'exposition "Detchko Ouzounov / Carnets de voyage" présentant des aquarelles, dessins et esquisses du grand artiste bulgare à l'occasion du 125ème..
A Varna s'ouvre le 42e Festival du cinéma bulgare "Rose d'Or". 15 longs-métrages, 20 courts-métrages et 5 séries télévisées sont en lice pour les récompenses. L'inauguration a lieu ce soir avec la projection du film " L'Homme qui ne se taisait pas " de..
C’est un quartier peu commun. Comme il était à mi-chemin entre le Palais royal et la gare, c’est lui qui a servi de point de départ pour la construction de la capitale bulgare. Cette année, le festival "KvARTal" ("QuARTier")nous fait retourner..