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Aux dires du ministre de l'Economie, de l'Energie et du Tourisme Traïtcho Traïkov, en Bulgarie sont créées de bonnes conditions pour faire des affaires, ce que les investisseurs étrangers apprécient.

À une conférence organisée par the Economist sous la bannière « Un nouveau départ : améliorer l’image de la Bulgarie », le premier ministre Boïko Borissov a souligné que le gouvernement cherchait à parer à la crise économique en améliorant l’image de la Bulgarie. Les mesures portent sur l’équilibre budgétaire et le lancement de réformes dans des secteurs clés de l’économie bulgare tels que la santé publique et le système judiciaire. Trois ministres y ont participé, ainsi que des ambassadeurs, des experts et des cadres du privé. Selon Borissov, 75 à 80% des investissements en Bulgarie sont concentrés dans la capitale, ce qui provoque un exode rural massif. Ces investissements sont exclusivement centrés sur les services et le BTP ; pour cette raison le gouvernement souhaite les réorienter vers les secteurs de l’énergie ou des hautes technologies. Boïko Borissov estime qu’un indicateur de l’amélioration de l’image du pays est la notation, désormais positive, attribuée à la Bulgarie par l’agence Standard and Poor’s. Le premier ministre a également indiqué que l’adhésion à la zone euro demeurait un objectif de première importance.
« Avec ce budget équilibré, ces notations, ces amendements au code pénal et à la loi sur la confiscation des bien illégaux, que nous prévoyons, je pense que cette fois les efforts pour l’adhésion à la zone euro devraient être couronnés de succès. On cherche à y entrer dans deux ans et demie, trois ans. Je pense que c’est un objectif digne et très utile pour la Bulgarie. »
Le ministre de l’énergie, de l’économie et du tourisme Traïtcho Traïkov estime que les conditions économiques s’améliorent. Traïtcho Traïkov sur le rétablissement de l’image de la Bulgarie :
« D’abord, je pense que l’image de la Bulgarie va de l’avant, c’est certain. Cela se voit dans les indexes économiques, ce qui peut se ressentir de façon très palpables, lorsqu’on se rend à une conférence avec des investisseurs étrangers. En Bulgarie il y a des choses que les entreprises apprécient de façon objective : des procédures allégées, une fiscalité peu élevée et tout le reste. En ce qui concerne l’image du pays, on peut l’influencer. M. Kaline Hristov de la Banque nationale a très bien indiqué qu’il y a des préjugés quant à l’activité économique en Bulgarie. On peut toujours nuancer son point de vue ; notre but est de l’influencer de façon positive. Nous avons en outre prévu des fonds à travers le programme européen sur la concurrence, qui seront dédiés au marketing du tourisme et des PME. »
Kaline Hristov de la Banque nationale précise qu’aucune proposition n’a été faite pour des changements au sein du système banquier, afin de l’inclure au programme gouvernemental :
« Par rapport à ce qui se passe autour de nous, l’économie bulgare tient bon, relativement. Enfin, c’est vrai que le chômage est à la hausse. Les équilibres des entreprises en sont affectés mais la bonne régulation des banques, cela ne pose pas encore de problème au système banquier. Le déficit commercial élevé était du avant tout à l’influx de capitaux ; à présent, il rétrécit. Il n’y a pas de risque pour le conseil monétaire. »

Version française : Damian Vodénitcharov