
© Photo: BGNES
« Il faut noter que parallèlement à la mondialisation nous observons dans le monde entier un processus de révision des notions de l’identité nationale et ethnique, souligne-t-elle. Ce n’est pas un hasard si un des piliers principaux de la politique européenne de cohésion repose sur la consolidation de l’identité locale et les différences culturelles. On appréhende cependant les différences culturelles d’une nouvelle manière. Ces différences ne sont plus des motifs de conflits et de divergences, elles sont maintenant basées sur la tolérance, sur l’acceptation des différences des autres ».
Nous, les Bulgares, nous n’avons pas encore franchi tous les obstacles et nous avons encore à avancer sur la voie de l’acceptation des différences des autres et de la tolérance. Une des raisons pour ce phénomène selon la sociologue réside dans l’estime nationale de soi-même encore faible.
Provoquée par la peur et le moral national peu élevé, l’absence de tolérance est visible selon Mira Radeva dans l’attitude de certains Bulgares à l’égard de la communauté rom et turque dans le pays. L’absence de tolérance est en fait mutuelle et agit de part et d'autre.
Le déficit d’estime nationale qui fait partie de notre identité nationale représente, de l’avis de Mira Radeva, une des raisons qui ont provoqué certains malheurs dans notre histoire contemporaine.
« Il n’est un secret pour personne que le développement économique, politique et social de la Bulgarie ces dernières 20 années a été retardé par notre propre complexe d’infériorité. Nous nous prenions pour un pays de qualité inférieure par rapport aux autres pays européens et nous ne voulions pas croire que l’Europe se comportera un jour avec nous à pied d’égalité. Nous avons été handicapés par cette peur. A l’heure actuelle, au moment où nous réalisons que les européens se comportent avec nous normalement, nous commençons à nous considérer sous un jour nouveau, nous évaluons de façon plus équilibrée notre identité culturelle. En disant « plus équilibrée » je veux dire que nous faisons preuve de moins de complexes dans les deux directions – ne pas surestimer ni sous-estimer nos valeurs nationales ».
Un siècle après avoir accédé à l’indépendance nationale, nous, les Bulgares, nous sommes toujours sur le chemin de la réalisation de notre identité nationale basée sur l’estime de soi-même à la lumière du fait que nous sommes un acteur à part égale dans la construction du monde globalisé d’aujourd’hui.
Version française : Vladimir Sabev
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