Les brigades écologiques de plus en plus populaires en Bulgarie...

Publié le 19/09/11 à 12:13

Les jeunes écologistes de l'association des Balkans verts observent les oiseaux lors des migrations - sur la photo le lac de Pomotié.

Photo: BGNES

Pendant ces 20 dernières années, les brigades écologiques deviennent de plus en plus populaires en Bulgarie. Naturellement, le moment le plus propice à leur déroulement est celui depuis la fin du printemps jusqu’au milieu de l’automne. Pendant le printemps, les plus populaires sont les courtes expéditions de quelques jours pour le ramassage des ordures accumulées l’hiver dans les jardins, les parcs près de villes et le long des rivières. Avec la venue de l’été démarrent les expéditions plus longues de bénévoles pour nettoyer les parcs nationaux naturels, aménagés dans presque toutes les montagnes bulgares. Mais ce sont les brigades écologiques d’automne qui se déroulent sur les voies des migrations saisonnières des oiseaux. Car ce sont elles qui dans la plus grande mesure concilient l’utile à l’agréable. La plus célèbres de ces brigades écologiques en Bulgarie c’est celle autour du lac de Pomorié organisée par la Fédération « Balkans Verts ».

Le cygne muet

Le lac de Pomorié se trouve non loin de Bourgas. Le lac de Pomorié est une lagune naturelle surchargée de sel, une partie du territoire de laquelle est transformée en des salins. La forte teneur en sel de l’eau détermine la présence que quelques variétés maritimes et végétales rares. Mais le lac de Pomorié est le centre le plus important pour 271 variétés d’oiseaux dont une grande partie sont menacées de disparition à l’échelle mondiale. C’est au dessus de lui que passe la voie de survol des oiseaux connue dès l’antiquité : la Via Pontica. Cette surface d’eau est d’une importance nationale aussi comme étant le refuge d’hiver du cygne muet. En 2001 le lac de Pomorié a été proclamé territoire protégé afin de préserver les variétés d’oiseaux en voie de disparition. Et dès 2003 il est entré dans la liste des zones humides d’une importance internationale conformément à la convention de Ramsar sur la préservation des zone humides et des oiseau vivant dans ces zones.

Depuis 2007 le lac de Pomorié devient une partie du réseau écologique européen Natura 2000. Pour la préservation de cette variété naturelle unique sont nécessaires les efforts infatigables et constants aussi bien des institutions nationales, que de la communauté des protecteurs de la nature en Bulgarie.

Le sterne caugek.

Une partie de ces efforts louables est constituée par les brigades d’automne des jeunes au lac de Pomorié qui ont débuté il y a 16 ans. En l’espace de ces années des volontaires de la Fédération « Balkans Verts » ont crées dans le lac une grand nombres d’îles artificielles pour aider la nidification des oiseaux rares.

Le balbuzard pêcheur

« Lors du lancement de cette initiative, le lac de Pomorié était l’endroit de nidification de 2-4 couples de sternes caugek se souvient Dontcho Kirov des Balkans verts. Et en 2009 leur population a déjà atteint 1500 couples – un résultat qui nous montre à lui seul l’efficacité de ces brigades de jeunes. Ont été construits environ 400 mètres carrés d’îles artificielles sur lesquelles les oiseaux peuvent faire leurs nids. Actuellement, la colonie des sternes pierregarin sur le lac de Pomorié est peut être la plus nombreuse sur la péninsule balkanique.

Ce qui rend inoubliables les journées et les nuits des volontaires des brigades d’automne sur le lac de Pomorié, c’est la possibilité d’observer le déplacement des oiseaux, regroupés en vols immenses, dit Dontcho Kirov.

« Ce n’est pas donné à tout le monde de voir 10 ou 20 mille cigognes survolant le lac en l’espace de quelques heures, et les volées d’oiseaux sont aussi celles d’oiseaux rapaces très rares.
Situé aux portes de la ville touristique de Pomorié, le lac est soumis à une pression anthropogène très forte. Il est utilisé pour l’extraction du sel de mer, selon des méthodes traditionnelles et les habitats de la flore et de la faune propres à une zone humide sont fortement dépendants de cette activité.

Version française:Roumène Miliov

По публикацията работи: Maria Dimitrova

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