La Bulgarie tente de limiter le chômage des jeunes

Publié le 12/01/12 à 12:16

Le chiffre du chômage des jeunes en Bulgarie est de 21,8%.

Photo: BGNES

Selon les enquêtes de la Fondation européenne pour l'amélioration des conditions de vie et de travail (EUROFOUND) la Bulgarie se caractérise de la part relative la plus grande de jeunes qui sont sans emploi, éducation ou formation. La fondation a pour mission de contribuer à la conception et à l'établissement de meilleures conditions de vie et de travail dans les 27 pays de l’UE par une action visant à développer et à diffuser les connaissances permettant de faciliter cette amélioration, réunissant les efforts des gouvernements, des syndicats et des employeurs.
Les résultats préliminaires de la recherche rapportent que la part relative des chômeurs parmi les jeunes sans éducation, ni formation en Bulgarie atteint 21,8%. A peu près la même proportion de chômeurs non qualifiés est enregistrée en Italie et en Irlande. Sur le pôle opposé se situe le Luxembourg avec 5% seulement de jeunes chômeurs sans formation.
La majorité des jeunes sans emploi en Bulgarie sont des Roms. Ils ont quitté l’école avant l’heure et comme ils n’ont aucune formation les chances de trouver un emploi sont très faibles.
Le gouvernement bulgare espère remédier à cette situation par certains amendements législatifs et des programmes de qualification professionnelle. Dimitar Brankov est membre du conseil de surveillance de la Fondation européenne pour l'amélioration des conditions de vie et de travail et vice-président de l’Association industrielle bulgare. Il considère que le problème essentiel ne consiste pas seulement dans le fonctionnement du système d’éducation, mais il s’agit également de la formation préscolaire. Les enfants ne parlant pas bulgare n’avanceraient à l’école qu’au prix de gros efforts.

Dimitar Brankov

« Certes, en situation de crise économique il existe bon nombre de facteurs, déterminant le haut niveau de chômage parmi les jeunes et cependant au sujet des causes fondamentales, nous devons les chercher dans le domaine de l’éducation. Un deuxième facteur fondamental réside dans les règles de la sécurité sociale, permettant le départ à la retraite à des personnes assez jeunes qui continuent de travailler et limitent de la sorte les chances des jeunes de trouver un emploi. »

Dimitar Brankov recommande des solutions libérales telles que le travail à temps partiel et d’autres formes d’emploi plus souples, la simplification des procédures bureaucratiques, liées à la sécurité sociale. Une liste de mesures antichômage des jeunes est élaborée et elle constitue la grande priorité du programme gouvernemental contre le chômage en 2012.

Version française : Bojidar Kirilov

По публикацията работи: Milka Dimitrova

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