Cet hiver le froid de canard qui s’est abattu sur une grosse partie du monde occidental a épargné les Bulgares. Le soleil très généreux que nous avons tous les jours n’a rien d’un hiver. Bien au contraire, on se dirait plutôt au printemps. Et même si pour certains, les températures printanières sont inhabituelles, c’est une très bonne nouvelle pour le budget serré des ménages bulgares.
Les Bulgares continuent à traîner à la dernière place parmi tous les pays européens quant au niveau de leurs salaires. Sur fond de ce tableau morose, le beau temps a allégé les factures de chauffage. Toujours est-il que, selon les dernières données statistiques, les dépenses des ménages augmentent alors que les revenus ne suivent pas. À titre d’exemple, pendant le dernier trimestre de 2013, les revenus moyens des ménages ont grimpé de 6 % alors que les dépenses ont connu une hausse de 7 %. Un peu plus de 60 % du budget mensuel est dépensé pour la nourriture et les charges pour le logement ce qui fait une augmentation d’environ 10 % par rapport au troisième trimestre de 2013. Un point positif, fin 2013 les factures d’eau, d’électricité et de chauffage étaient légèrement plus basses.
Ajoutons quelques chiffres à l’appui. Pendant le dernier trimestre de l’année dernière, un Bulgare gagnait en moyenne 200 euros par mois et le salaire minimum est passé de 155 à 170 euros. Environ 600 000 Bulgares sont des smicards. Le budget des ménages est formé surtout par le salaire ou la retraite. Les autres sources n’y occupent qu’une très faible proportion.
La situation économique précaire des Bulgares conduit à une vague d’émigration. Depuis le début de la transition démocratique en 1989, plus de 2 millions de nos compatriotes se sont installés dans d’autres pays à la recherche d’une vie meilleure. Et même si le nouveau budget d’État essaie d’y remédier, nous avons encore beaucoup de progrès à accomplir. Les salaires bas et le chômage poussent les jeunes Bulgares à choisir la voie de l’émigration. Une constatation qui nous fait froid dans le dos même si l’hiver ne l’était pas du tout !
Version française : Krassimir Koprivenski
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