Dans la tradition orthodoxe, le Dimanche du Pardon, appelé aussi dimanche de la Tyrophagie, désigne traditionnellement le dernier jour avant le début du Grand Carême. Les Vêpres du Pardon, célébrées à la fin de cette journée, nous invitent à demander et à donner le pardon pour toutes les transgressions volontaires ou involontaires. L’humilité et l’absolution des péchés – voici les deux idées phares de ce dimanche, qui évoque à chaque fois dans notre esprit le miracle de la Résurrection, célébrée quelques semaines plus tard à l’occasion de la fête de Pâques :
« Depuis quelques années, nous observons un retour des fidèles dans le giron de l’Eglise, un retour aux sources à la recherche des valeurs spirituelles authentiques. » – explique le père Dobromir Dimitrov de l’église Saint-Ménas à Véliko Tarnovo. « La portée du Carême va bien au-delà du simple régime alimentaire, cette pratique religieuse a pour finalité de combattre l’égoïsme sous toutes ses formes, par la privation d’aliments, de loisirs et de plaisirs – toutes ces tentations qui viennent « nourrir » notre égo. Cette période de jeûne est associée aussi à la pénitence, qui permet aux fidèles de solliciter la rémission de leurs péchés et de retrouver le chemin de la foi. »
« Le Grand Carême c’est aussi cette attente de l’eucharistie – le sacrement qui donne aux chrétiens la possibilité d’entrer en communion avec le Seigneur. Recevoir le pain et le vin, en mémoire du dernier repas du Christ avec ses disciples, c’est, au fond, la promesse d’une vie après la mort. » – indique le père Dobromir, avant de poursuivre :
« Si l’on porte le Christ dans notre cœur, alors on pourra surmonter tous les obstacles qui se dressent devant nous. Prendre part à l’eucharistie, permet de dépasser le niveau superficiel de la pratique religieuse, pour adopter un mode de vie tourné vers Dieu. »
Le Carême rappelle également à tout bon chrétien son devoir de faire preuve de mansuétude :
« L’humilité est une valeur fondamentale de la foi chrétienne. Il convient de nous inspirer des actes de Jésus-Christ notre Sauveur, pour réprimer en nous toute velléité de se montrer arrogants. On doit toujours rendre grâce au Seigneur pour tous ses bienfaits, car c’est Lui qui a fait le sacrifice ultime pour racheter nos péchés et pour nous offrir la vie dans l’éternité. » – ajoute en conclusion le père Dobromir Dimitrov.
Version française : Tsvetan Nikolov
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