Le Samedi Saint le Feu Sacré est venu en Bulgarie pour arriver jusqu’aux temples orthodoxes de notre pays. Par tradition, une délégation du Saint Synode voyage chaque année jusqu’à Jérusalem. Samedi dernier des milliers de pèlerins chrétiens venus du monde entier ont participé à la cérémonie du « feu sacré » dans la basilique du Saint-Sépulcre. La délégation bulgare a allumé quelques lanternes qu’elle a ramené plus tard dans notre pays à bord d’un avion. Des ecclésiastiques de l’ensemble de la Bulgarie attendaient à l’aéroport de Kroumovo, près de Plovdiv, pour emporter avec soi une partie de la Sainte Lumière et la répandre à travers tout le pays.

***
A la veille de Pâques est venue la nouvelle qu’une église bulgare sera édifiée près de la Tour Eiffel. Un rêve de longue date des Bulgares résidant dans la capitale française est sur le point de devenir réalité. Le temple sera construit dans la cour de l’Ambassade de Bulgarie se trouvant au centre de Paris. L’église portera le nom de Saint Patriarche Euthyme de Tarnovo, comme l’est nommée la Paroisse orthodoxe bulgare à Paris. Nos émigrés vivant dans la capitale espagnole auront aussi leur temple. Une église bulgare sera érigée dans la cour de notre ambassade à Madrid. Elle sera appelée l’Assomption de Marie. Ce sera le premier temple bulgare en Europe consacré à la mère de Jésus. Les efforts de la communauté orthodoxe bulgare dans la Ville Eternelle vont également porter leurs fruits. Une église sera bâtie dans la cour de l’Ambassade de Bulgarie à Rome avec le nom de Saint Clément d’Ohrid. Le plus compliqué avec la construction des temples bulgares à l’étranger est le problème des terrains, mais là, dans ces trois cas, celui-ci est complètement réglé.

***
Quelques jours avant Pâques sont sortis deux CD de chants religieux. Ils sont tous interprétés par le Patriarche bulgare Néophyte et sont en vente dans les temples à travers le pays. L’argent récolté servira à couvrir les dépenses de leur production. Sa Sainteté est connu aussi pour sa voix angélique. Rappelons qu’encore jeune, il avait spécialisé le chant liturgique à Moscou et, dès son retour en Bulgarie, était nommé professeur de chant liturgique à l’Académie de théologie à Sofia.