2014 est l’année du centenaire de la grande basse bulgare Boris Christov qui figure au calendrier de l’UNESCO des Anniversaires célébrés en 2014. La Bulgarie organise une série d’évènements et de concerts consacrés à cet immense artiste.
Pour la plupart de nos compatriotes, la voix puissante de Boris Christov est celle qui bénit les Bulgares le 31 décembre à minuit et annonce de Jour de l’an. Il nous souhaite santé et prospérité sur un ton solennel et au son des cloches de la cathédrale « Alexandre Nevski ». A ce propos, la TV nationale bulgare a diffusé un documentaire intitulé « La Voix qui implore Dieu pour la Bulgarie », comprenant entre autres archives, l’interview de Névéna Koralova lors du dernier séjour de l’artiste à Sofia - un récit dramatique sur des épisodes difficiles de sa vie qu’il a connu dans les années du socialisme, lorsque l’accès de la Bulgarie lui a été interdit pendant 25 ans. De nos jours, le monument de Boris Christov est érigé face à la cathédrale, au cœur de la ville, et le patriarche bulgare Néophyte a célébré une messe anniversaire du centenaire de la naissance de l’artiste. A Plovdiv, ville natale de Boris Christov, 100 chanteurs lyriques bulgares ont donné de la voix en son honneur. Quant à l’opéra de Stara Zagora, il lui a consacré le spectacle de l’opéra « Don Carlos » de Verdi.
Le centenaire de la naissance de Boris Christov a également été célébré dans sa maison natale à Sofia, transformée en musée. « Boris Christov, ambassadeur du chant bulgare » - tel a été l’intitulé du concert organisé et animé par la formation « Youlangello » qui a interprété des chants sacrés. Les spectateurs ont aussi pris connaissance de quelques pages inédites de la biographie de la grande basse. Ainsi, le jeune choriste impressionne le tsar Boris III qui lui octroie une bourse pour aller poursuivre ses études en Italie.
Nous terminons par un extrait des archives audio-visuelles de la Maison de la Radio, dans lesquelles Boris Christov explique en 1977 la différence entre une interprétation live et un enregistrement :
« Il va sans dire que la différence est notoire entre ce que propose un disque vinyle, d’une part, et l’interprétation en live sur la scène du théâtre lyrique, d’autre part. Mais en fait, tout dépend du talent et de l’expérience de l’artiste qui est en mesure /ou pas !/ de rapprocher l’enregistrement mécanique de l’interprétation vivante sur scène. J’ai débuté ma carrière en Bulgarie en tant que simple choriste, mais j’ai eu la possibilité de grandir et de chanter sur les scènes mondiales. Mais je n’ai jamais renié mes origines bulgares. Mais j’ai aussi constaté que plus les années passent, plus la responsabilité de l’artiste augmente. »
Présenté par Sonia Vasséva
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