La demande accrue d’argent liquide – sous forme de billets de banque et de pièces de monnaie, suite aux secousses dans le système bancaire au cours des derniers mois est mise en avant par la Banque nationale de Bulgarie en tant qu’argument et raison de sa commande urgente pour l’impression de 60 millions de billets nouveaux d’une valeur nominale de 10, 20 et 50 lévas. C’est deux fois plus que les nouveaux billets imprimés l’année dernière.
Avant de prendre cette décision, les banquiers centraux ont sûrement dû analyser bien la situation, ainsi que les éventuelles conséquences sur le comportement des citoyens et des entreprises, qui ont perdu beaucoup de leur confiance dans le système financier du pays et dans la stabilité des banques commerciales. Mais il est clair que précisément au milieu de la crise dont le dénouement ne s’est pas encore précisé, autour de la Banque corporative commerciale fermée et en manque de liquidité, et les rumeurs pernicieuses incessantes au sujet de problèmes dans d’autres banques du pays, une décision pareille de la BNB attire fortement l’attention de la société. Et on commence à poser des questions, auxquelles différents experts donnent des réponses divergentes et contradictoires, dont certaines sont purement spéculatives.
Si l’on accepte les arguments de la BNB sur le besoin d’imprimer de nouveaux billets précisément dans ce moment, il est logique de s’intéresser aux proportions de l’opération planifiée et à ses effets possibles sur le système monétaire du pays. L’argent en circulation dans le pays est d’une valeur de 10 milliards de lévas environ ou un peu plus de 5 milliards d’euros sous la forme d’environ 330 millions de billets de banque. Les billets les plus répandus sont ceux de vingt lévas, qui forment 32% de tous les billets en circulation. Ils sont suivis par les billets de 10 lévas, dont la part s’élève à 20,45%. Les 50% restants sont répartis entre les billets de 2, 5, 50 et 100 lévas.
Le billet moyen en Bulgarie est d’une valeur de 27,47 lévas. Ou, autrement dit, la valeur des nouveaux billets peut être calculée à environ 1,648 milliard de lévas, ou 16% de tous les billets dans le pays. L’accroissement n’est pas négligeable, mais il ne pourra en aucun cas provoquer une quelconque hausse de l’inflation, comme le laissent entendre certains. Tout simplement parce que l’inflation ne dépend pas du volume des billets en circulation, mais de facteurs économiques beaucoup plus complexes, liés à la demande et à l’offre sur les différents marchés, les coûts de production, la productivité du travail etc. Donc les nouveaux billets ne feront que faciliter la circulation monétaire, ils remplaceront des coupures usées et abîmées et viendront compléter les réserves stratégiques de la banque centrale à un moment de demande accrue de billets.
Version française : Tsvetan Nikolov
Dans une lettre adressée au ministre de l’Education Galin Tsokov, l’Association du capital industriel exprime ses préoccupations quant au Plan national d’admission pendant l’année scolaire 2025/2026 où le nombre des classes professionnelles dans les..
"Investir dans les ressources humaines, l'éducation, les innovations et les technologies est la clé du succès à l'avenir". C'est ce qu'a déclaré le président Roumen Radev lors de l'ouverture à Singapour d'un Forum d'affaires auquel participent des..
Une analyse de l'Opérateur du système national de transport d'énergie électrique indique que la Bulgarie pourrait être confrontée à une pénurie d'électricité début 2025. Délyan Dobrev de GERB a précisé à une conférence thématique organisée par l'ONG..