Dimitar Bodourov est né à Blagoevgrad au Sud-Ouest de la Bulgarie en 1979 mais il a passé son enfance à Varna au bord de la mer Noire où il a fait ses études à l’école de musique. Il est un tromboniste diplômé mais sa passion depuis toujours est le piano. Amoureux du jazz américain, il rêve d’étudier dans la terre natale de cette musique mais finalement s’installe aux Pays-Bas depuis 2000. Il a remporté plusieurs prix à des concours prestigieux aux Pays-Bas et s’est produit en tant que soliste avec son trio en Allemagne, en Autriche, en Belgique, au Luxembourg, en Bulgarie et bien sûr aux Pays-Bas. Le musicien est l’initiateur du premier festival de piano et de batteries « Keys’n Stix Festival » à Amsterdam qui voit le jour en 2008.

« J’étais tout jeune quand j’ai décidé de continuer mes études à l’étranger. Par un concours de circonstances, j’ai étudié pendant deux ans au Conservatoire national de musique « Pantcho Vladiguérov » avant de partir au pays des tulipes. Et malgré mes études classiques, j’ai appris le piano pratiquement en autodidacte. »

« Mon rêve était d’aller aux États-Unis, le pays qui a vu naître le jazz. J’ai décroché une bourse mais les études coûtaient trop cher et je me suis retrouvé à Rotterdam, à CODARTS School of music où j’ai obtenu un diplôme de pianiste de jazz. Puis j’ai réussi mes études de composition et d’arrangement. D’ailleurs, c’est aux Pays-Bas que j’ai redécouvert le jazz européen grâce à l’un de ses représentants les plus brillants – le pianiste anglais John Taylor. Durant mes études, j’ai réalisé que j’étais avant tout un musicien qui vient de Bulgarie et que je devais trouver le juste milieu entre le jazz, le folklore que j’aime tant et la musique classique contemporaine », nous a confié Dimitar Bodourov.

Le pianiste a présenté ses pièces en Bulgarie avec quelques formations différentes et en août il a été parmi les organisateurs et les participants au Premier festival international de musique au-delà des frontières « Radar ».

Version française : Krassimir Koprivenski