Aujourd’hui, tous les quotidiens se sont donné le mot pour mettre l’accent sur les négociations dont devrait/devra/ sortir le nouveau gouvernement bulgare, que démarre lundi prochain le parti GERB, venu en tête des parlementaires, avec tous les partis qui entreront dans la 43^e Assemblée nationale. L’équipe des négociations: une belle troïka, formée de trois dames issues de la direction de GERB rencontrera en premier le PSB et ensuite le MDL. C’est ce qu’on peut lire dans le quotidien Douma. Le confrère précise que la gauche se dit prête à n’appuyer que des propositions susceptibles d’apporter la solution aux problèmes d’importance nationale.

« Former un gouvernement de la minorité serait un énorme compromis, consenti par le parti GERB » - a dit pour sa  part une des dames qui s’assoiront à la table des pourparlers pour le journal Monitor. A ses dires, un tel cabinet ne pourrait être stable et ne sera nullement utile à l’Etat. « Le MDL a saisi fermement les rênes du pouvoir », c’est ainsi qu’analyse le sujet le journal Sega et il précise : « Le prochain exécutif sera domine par Dogan, et le jeu s’annonce comme il l’aime avec des éléments de séduction, une note de sadisme et d’excitation politique. 

Des firmes liées à Tzvétan Vassilev – le propriétaire majoritaire de la banque KTB mise sous tutelle, se sont retrouvées avec de nouveaux présidents et de nouveaux propriétaires, indique une information du quotidien 24 Heures. De source officieuse on apprend, que des transactions avec ces dernières seraient en cours. Toutes ces firmes auraient été créditées par la banque. Le journal Pressa affirme que le scénario catastrophe « faillite de la KTB » et remboursement des dépôts à hauteur de 100 mille euros garantis par la loi planerait dans l’air ». Tel est du moins l’avis des experts économiques contactés par le journal. Trois mois et demi se sont écoulés depuis la mise sous tutelle de la banque et le sort de l’institution financière demeure toujours en suspens.

Le "Zemia" met l’accent sur un problème dont la trace remonte au ministère de l’Education nationale. « Sacrilège : les soldats du tzar Samouil ne font plus partie des manuels d’histoire », lit-on en une en grosses lettres. Dans le manuel à l’usage des élèves de la troisième primaire édité par Prosveta, la plus grande maison d’édition de livres scolaires, on lit que le tzar Samouil  (997 -1014) avait combattu pour l’indépendance du pays, mais qu’en 1014 le cœur du tzar soldat avait cessé de battre, sans résumer l’histoire dramatique de cette mort. Selon les chroniques byzantines, à l’issue d’une des batailles entre Byzantins et Bulgares, près de 14 mille soldats bulgares furent pris en captivité. Sur ordre de Basile II ils furent aveuglés et on n’avait laissé sur 100 hommes un borgne pour leur servir de guide. A ce spectacle atroce, le cœur du tzar Samouil avait éclaté en mille morceaux.