La semaine dernière il a été de nouveau question du problème des réfugiés et des immigrés clandestins en Bulgarie. Mais si la seconde moitié de l’année dernière le pays s’est retrouvé surpris et inadapté à réagir à la pression migratoire, avant tout de la part des Syriens qui ont été plus de 10 mille à la frontière avec la Turquie, à l’heure actuelle le défi est complétement différent – il s’agit de trouver une réponse des autorités bulgares pour empêcher les immigrés clandestins déjà sur territoire bulgare de la quitter, de manière clandestine toujours, en traversant la frontière avec la Serbie ou la Roumanie pour se diriger vers l’Europe occidentale.
Les chiffres sont réellement préoccupants. Le ministre intérimaire de l’Intérieur Yordan Bakalov a annoncé qu’entre le 1er janvier et le 25 octobre 2140 personnes ont été arrêtées tentant de traverser clandestinement ces deux frontières.
Selon les experts économiques, dans les conditions d’économie de marché tous les créneaux libres pour les affaires sont tôt ou tard occupés. On pourrait sans risque de se tromper affirmer que cela concerne également l’économie grise et le crime organisé. Dès le début de la vague migratoire vers la Bulgarie on a vu l’apparition des passeurs de personnes qui pour des sommes rondelettes accueillent, aident et accompagnent les immigrés clandestins sur territoire bulgare. Tout comme des hommes d’affaires expérimentés, ces trafiquants se sont rendus compte que la Bulgarie, le pays le plus pauvre dans l’Union européenne, n’est qu’un pays de transit vers la terre promise à l’Occident. Rien qu’en l’espace de quelques mois 472 passeurs ont été arrêtés. Malheureusement, personne ne saurait dire leur nombre exact, tout comme le nombre des immigrés clandestins résidant en Bulgarie. Certains observateurs estiment même que des agents de la police aux frontières et routière sont également impliqués dans ce trafic.
Pour la Bulgarie, le problème des immigrés est très important, y compris du point de vue financier et social. En effet, on dépense des sommes considérables du budget public pour les abriter, pour les protéger, tout comme pour surveiller les frontières. Quant aux Bulgares, bien qu’en principe hospitaliers et pacifiques, ils ressentent certains préjugés vers les nouveaux-venus du Proche-Orient, y compris en raison de leurs craintes de voir parmi eux des agents du terrorisme des organisations islamistes.
Les experts affirment que les autorités devraient commencer à s’habituer aux notions de réfugiés et d’immigrés clandestins, car ce phénomène n’est qu’à ses débuts en Bulgarie et qu’il pourrait, pour le malheur de tout le monde, durer longtemps.
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