Les explications d’Irina Guéorguiéva :

« Le travail de recherche préalable sur l’histoire des œuvres a pris beaucoup de temps. Nous cherchions les points communs des œuvres. Les trois pièces ont été composées en temps de guerre. Nous voulions que tout soit parfait, les photos y compris. Elles ont été prises devant le Théâtre National de Sofia. Quant aux compositeurs – ce qu’ils ont commun c’est que tous les trois ont subi des influences de l’art français. »

Cet été Yoanna et Irina ont présenté les œuvres du disque lors d’un concert au Palais National de la Culture. En cherchant le meilleur titre pour leur album les deux jeunes femmes ont choisi le terme latin « Initium » - qui signifie début. Ainsi est né le titre de l’album. « Le mot italien « initiare » est un clin d’œil au verbe « initier » - qui est justement notre but », explique la pianiste Irina Guéorguiéva.

La collaboration artistique entre les deux jeunes musiciennes commence il a vingt ans à l’Ecole de Musique. Ensuite leurs routes se séparent – Yoanna part faires ses études auprès du célèbre violoniste Ruggiero Ricci, mais  actuellement vit et travaille en Allemagne. Irina, elle, fait ses études au Conservatoire de Sofia, ensuite elle continue son parcours à Bâle en Suisse, où elle se trouve encore aujourd’hui. Leurs chemins se croisent à nouveau lorsqu’Irina reçoit une invitation de concert il y a trois ans et découvre que sa partenaire n’est autre que la violoniste Yoanna.

Quels sont les nouveaux horizons vers lesquels tendent les deux artistes ? Irina Gueorguieva :

« En ce qui concerne nos nouveaux projets, nous avons déjà plus de clarté sur ce sur quoi nous allons nous focaliser. Nous sommes toutes le deux très attachées à nos racines et donc nous envisageons de travailler un programme reprenant des œuvres de compositeurs slaves. »

Version française : Lubomira Ivanova