Vous souvenez-vous de la Décennie de l'inclusion des Roms ? Une initiative des pays européens dont le coup d’envoi a été donné en 2005 et qui réunissait les gouvernements ainsi que les organisations inter-gouvernementales et non gouvernementales afin d'éradiquer la discrimination raciale et d'améliorer la situation de la communauté marginalisée la plus peuplée, celle des Roms… Tous les 12 pays de l’Europe de l’Est y ont adhéré. Dix ans plus tard, personne ne se donne la peine d’annoncer la fin de cette initiative, encore moins de dresser le bilan de ce qui a été fait… ou pas !
Et pourtant, l’idée était bonne au départ, elle voulait donner des chances égales à la minorité Rom pour accéder à l’éducation, le marché du travail et le système de santé. Le financement était apporté par l’Institut « Société ouverte » et la Banque mondiale, renforcés en 2011 par le Plan d’intégration devant se décliner en une succession de stratégie nationales. Saut que la Décennie des Roms s’est contentée des déclarations laconiques des gouvernements et du secteur des ONG ce qui nous empêche de parler de nos jours d’un avant et d’un après ! Les ghettos Roms sont toujours aussi infréquentables, même si chaque bicoque affiche fièrement sa parabole. Plus de la moitié des Roms bulgares vivent toujours dans un tel décor, ce qui nous fait conclure que la décennie des Roms n’a pas réussi à inverser les données statistiques, elle n’a pas pu /ou su/ trouver sur le terrain des Roms suffisamment ambitieux pour devenir les moteurs de l’intégration, plutôt que d’en attendre aux décisions des fonctionnaires.
D’après certains défenseurs des droits de l’homme, cette initiative a tourné court à cause du refus des gouvernements de considérer les Roms comme des partenaires à part entière, d’autres pointent du doigt les nombreux partis et organisations Roms ad hoc, qui ont profité du soutien financier, juste pour asseoir leur notoriété, et sans aucun souci pour les intérêts des habitants des hameaux. A tous ces activistes-là, nous voudrions rappeler que la société est fondée sur un ensemble de droits mais aussi de devoirs et d’obligations, comme celle, par exemple, de scolariser ses enfants…
La décennie de l’inclusion Rom est terminée, laissant en bouche l’amertume de l’argent gaspillé pour rien…
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