La semaine dernière, le président Rossen Plévnéliev a effectué une visite en Serbie. Mais quelques jours avant, la Cour d’appel en Serbie, qui devait se prononcer sur la demande d’extradition du banquier Tsvétan Vassilev, a renvoyé le dossier au tribunal de grande instance, requérant un supplément d’information et la correction de certaines lacunes. D’aucuns ont vu dans cette procédure un refus pur et simple de la justice serbe d’extrader celui qui est accusé d’avoir siphonné 203 millions d’euros de la Banque corporative, préfigurant un orage dans les relations entre la Bulgarie et la Serbie. Les chefs d’Etat des deux pays ont été priés de donner leur avis et pour rassurer le public, nous dirons qu’il n’y a pas eu de tintement d’armes. Tomislav Nicolic a déclaré que Vassilev avait probablement commis un crime contre la Bulgarie dont il répondra devant la justice, alors que Rossen Plévnéliev a indiqué qu’il fallait juste attendre que les autorités compétentes de Serbie finissent leur travail. Bref, que l’affaire Vassilev, aussi importante soit-elle pour la Bulgarie, n’était pas en mesure de faire péricliter les relations bulgaro-serbes. La Serbie tiendra toujours ses engagements en faveur du respect des droits constitutionnels de la minorité bulgare qui vit sur son territoire, alors que la Bulgarie proposera des mécanismes qui orienteront les investissements vers les zones peuplées par des Bulgares ethniques. Sans parler des projets ambitieux de connectivité énergétique et de transport que partagent les deux pays, notamment dans le cadre du corridor de transport N°10 dans lequel la Bulgarie a déjà investi plus d’un milliard d’euros. La Bulgarie et la Serbie préparent aussi une première réunion inter-gouvernementale devant aboutir à la signature d’un Traité d’amitié, de coopération et de bon voisinage. Bref, tant que les procédures concernant l’extradition de Tsvétan Vassilev ne sonnent pas comme un refus, mais demandent juste un peu plus de temps, la coopération entre la Bulgarie et la Serbie continuera à s’élargir dans un cadre autrement plus important et respectable qu’un détournement de fonds bancaires.
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Le leader de GERB, Boyko Borissov a déclaré que le projet de budget pour 2026 ne lui convenait pas et qu’il sera gelé. Devant les journalistes, Borissov a déclaré que le Conseil de gouvernance collective, le premier ministre et la ministre des..