Après une réunion décisive à Sofia sur la mise en place des connexions gazières entre la Bulgarie et la Grèce, d’une part, et la Bulgarie et la Roumanie, d’autre part, qui constituent ce qu’on appelle le « corridor vertical » Panayotis Lafazanis, ministre de la Relance de la production, de l’Environnement et de l’Energie de la Grèce a bien voulu accorder une interview à RBI :
« Nous sommes arrivés à Sofia pour une réunion tripartite des ministres de l’Energie de la Grèce, la Bulgarie et la Roumanie afin d’imprimer une impulsion au projet dit de « Corridor vertical », qui recouvre le système de conduites de gaz qui traverseront nos territoires. Le gaz partira de l’Azerbaïdjan, traversera la Grèce, en direction de l’Albanie et après avoir longé la mer Adriatique, il débouchera en Italie. Pour l’heure, il s’agit d’un axe qui partira de Komotini en Grèce, traversera la Bulgarie pour atteindre la Roumanie. Les résultats des entretiens sont très positifs et surtout, nous avons établi le calendrier des échéances pour mener à bien ce projet dont l’objectif est de proposer des prix meilleurs du gaz aux consommateurs. A partir de là, nous devons coordonner les efforts et les activités. »
C’est en 2016 que commencera l’édification du tronçon bulgare du gazoduc qui prendra deux ans et aux dires du ministre grec, il s’agit d’un projet porteur qui profitera aux générations futures. L’accord est un fait et les décisions sont prises. Les financements étant trouvés, il reste à passer à la réalisation :
„C’est un projet d’importance européenne et je pense que nous disposons de suffisamment de moyens pour aller jusqu’au bout de nos intentions, a été formel Panayotis Lafazanis. - Tous ces tuyaux ne serviront pas uniquement à transporter du gaz. Ils seront les conducteurs de l’esprit d’amitié et de coopération qui nous anime. Les relations entre la Bulgarie et la Grèce sont excellentes mais nous pouvons aller encore plus loin dans le resserrement de nos liens. Le secteur de l’énergie est la base de nos relations économiques, mais nous fournissons également des efforts dans les échanges commerciaux, les investissements, le tourisme et la culture. Nos deux peuples ont des racines culturelles profondes, des traditions et une histoire communes, et donc un avenir commun fondé sur les valeurs et les objectifs partagés ».
Version française: Sonia Vasséva
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