Les ours Boyka et Standi du parc naturel « Lipnik » sont devenues des stars médiatiques. La raison en est leur transfert de leur ville natale Roussé à ce parc dédié aux ours danseurs, où les animaux vivent en liberté, prennent le soleil sur les champs verts et se baignent dans les lacs, devant les caméras des visiteurs. Les deux ours, frères et sœur, sont âgés de 8 ans et leur périple a été long. A « Lipnik »  ils attendront l’ouverture à Roussé du nouveau parc zoologique très moderne, où ils vivront dans des conditions de luxe. En attendant leur nouveau transfert, Boyka et Standi sont loin d’être malheureux. Ils vivent dans un « logement » de 170 m², avec un bassin d’eau et une tanière pour la période d’hibernation en hiver. Ils sont en compagnie de 24 autres ours et profitent des soins d’un personnel spécialisé.

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Nos pêcheurs sur la côte de la mer Noire se plaignent des dauphins, qui chaque année détruisent leurs filets, lorsqu’ils s’approchent de la côte pour chercher de la nourriture. Récemment, un groupe de jeunes écologistes de l’Association Balkans, a trouvé la solution du problème. Ils ont monté une installation originale qui repousse les dauphins des filets de pêche, sans pour autant nuire à leur mode de vie. Il s’agit des fameux pingers ou émetteurs de répulsifs acoustiques, qui sont déjà utilisés dans de nombreux pays et dont les répulsions sonores repoussent les cétacés hors des zones de pêche. Les pingers sont installés autour de Kavarna, Baltchik et Kaliakra. Les pêcheurs vont eux-mêmes remplir des fiches qui enregistrent des données sur la circulation des dauphins et les dégâts provoqués.

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Et encore une éco-nouvelle de la mer Noire. Les résultats de dix ans de recherche sur la présence d’éléments toxiques dans l’organisme des poissons des eaux de mer bulgares ont récemment été publiés. On constate la présence de métaux toxiques et d’éléments de déchets organiques dans les organismes de plus de 10 espèces de poissons, qui sont consommés dans les restaurants chaque saison. Les spécialistes recommandent par exemple, que le sprat qui est en général préparé en friture, soit plutôt grillé, ce qui élimine plus les éléments toxiques.

Le poisson, qui affiche le plus haut taux d’éléments toxiques c’est l’Alosa immaculata ou maquereau du Danube qui jette ses œufs dans les eaux du Danube, un fleuve très pollué. Selon les spécialistes, les poissons de la mer Noire sont moins contaminés que ceux de la mer Méditerranéenne.

Version francaise : Miladina Monova