La semaine dernière a été marquée par des manifestations de rue de caractère très original : les patrons de quelques 2385 entreprises avaient embarqué leurs ouvriers pour protester contre le projet de la Commission de régulation de l’électricité d’augmenter les tarifs pour les consommateurs industriels, ainsi que leur taxe de « solidarité avec la société ». Plus de 210 000 personnes se sont retrouvées dans la rue. La manifestation étaient organisée par quatre organisations patronales, avec pour la première fois le soutien des syndicats ouvriers la confédération des syndicats indépendants /CSI/ et « Podkrepa ». Les organisateurs ont fait clairement savoir qu’ils ne demandent pas la chute du gouvernement, mais s’adressent au régulateur, pour qu’ils n’augmente pas les tarifs des consommateurs industriels.
Au Parlement, les réactions étaient différentes. La majorité de GERB s’est étonnée que la manifestation ait lieu avant que le régulateur n’annonce les nouveaux tarifs de l’électricité. Le Bloc réformateur a réitéré sa position : il n’y a pas de raisons que le business et les ménages payent une taxe « solidarité » différente. Le Parti socialiste a insisté à ce que le gouvernement prenne des mesures pour protéger la compétitivité de l’industrie bulgare, dans le cas où le prix de l’électricité augmente.
Le président de la commission énergétique Délyan Dobrev (GERB) a exprimé son étonnement de voir protester ensemble patrons et syndicats ouvriers, étant donné que le patronat se bat pour la réduction des effectifs dans la sphère énergétique et que les syndicats sont contre. Il a aussi ajouté qu’il ne faut pas repousser une fois de plus la question de l’augmentation des tarifs, car cela ne fera qu’augmenter le déficit.
Le Premier ministre Boyko Borissov a essayé de ménager la chèvre et le choux. Il a déclaré que la Commission de régulation doit d’abord refaire ses comptes, expliquer aux gens ce qui se passe et ensuite, lui, il acceptera la décision prise par le régulateur. Le déficit de la Compagnie nationale d’électricité est de 1,9 milliard d’euros et quelqu’un doit quand même les payer.
Version française : Miladina Monova
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