36 000 militaires, 140 avions et 60 navires de guerre de plus de 30 pays membres de l’OTAN ont entamé l’exercice militaire Trident Juncture 2015 / TJ15/ dans les eaux territoriales de l’Italie, le Portugal et l’Espagne, dans le bassin méditerranéen et l’Est de l’océan Atlantique qui se déroulera jusqu’au 6 novembre.
Dans ces manœuvres navales, l’OTAN implique plus de 12 organisations internationales majeures, agences d’aide humanitaire et organisations non gouvernementales, mais aussi l’Union européenne et l’Union africaine. Une façon pour l’OTAN de démontrer son engagement à adopter une approche multi-compréhensive. En d’autres termes, son engagement à étendre toujours plus son aire d’influence et d’intervention, de l’Europe à l’Afrique et à l’Asie, avec des objectifs globaux. C’est dans ce cadre que s’insère la « Trident Juncture 2015 », qui sert à tester la « Force de réaction » (40 000 effectifs), surtout sa « Force de pointe » à très haute rapidité opérationnelle.
En tant que membre de l’OTAN, la Bulgarie a une participation plutôt modeste pour ne pas dire symbolique à ces manœuvres. Elle y envoie une unité de police militaire qui effectuera des missions au Portugal et une autre sur le territoire de l’Espagne. 22 militaires bulgares seront également affectés dans d’autres structures, placées sous commandement espagnol ou canadien. Quant à notre frégate « Drazki », elle se joindra aux manœuvres du deuxième groupe maritime permanent de l’OTAN en mer Méditerranée / SNMG2/.
Si nous disons que la participation bulgare est fort modeste, c’est parce que le Portugal qui est à peu près aussi grand que la Bulgarie a quand même détaché 6000 militaires pour la « Trident Juncture 2015 ». Et il ne serait pas faux de croire que la Bulgarie est juste là pour témoigner son soutien aux opérations de l’OTAN en Méditerranée.
Sinon, il n’y a pas que les forces de l’Alliance nord-atlantique qui opèrent sous ces latitudes. En mai dernier, ce sont les Russes et les Chinois qui ont organisé des manœuvres navales conjointes, suivies en juin d’un autre exercice de la Russie avec l’Egypte. Et début octobre, on a appris que des bâtiments de la flotte opérationnelle russe patrouilleront au large des côtes syriennes, cette démarche étant présentée comme un « gage de sécurité » par la Russie. Tout cela pour dire que la concentration de forces militaires opposées dans la région doit être suivie de près car elle peut être considérée comme un signe d’amitié ou d’inimitié. En effet, il y a quelques jours des militaires des USA et de la Russie ont tenté d’étudier un train de mesures communes pour renforcer la sécurité et éviter des incidents éventuels dans le ciel syrien. Le dialogue militaro-politique entre les deux puissances serait-il en passe d’être rétabli ?
Version française : Sonia Vasséva
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