Depuis que la Bulgarie a remboursé à la fin de l’année dernière sa dette envers la société russe à laquelle elle avant commandé deux réacteurs pour sa soi-disant deuxième centrale nucléaire à Béléné, dont le projet a été par la suite enterré, cette semaine, nous avons appris que les réacteurs seront quand même livrés en avril prochain, avant de réceptionner les turbines indispensables à leur fonctionnement. Cela étant, la Compagnie nationale d’Electricité a été invitée à donner rapidement son avis sur l’avenir de cet équipement qui a coûté très cher à la Bulgarie.
A ce propos, à la mi-décembre, le gouvernement a décidé de commander à l’Académie bulgare des Sciences /ABS/, une analyse détaillée sur le thème : la Bulgarie a-t-elle ou non besoin d’une deuxième centrale nucléaire ? Il y a deux jours, la ministre de l’Energie, Téménoujka Pétkova a fait savoir que le contrat sera signé la semaine prochaine et les chercheurs de l’ABS pourront commencer à travailler sur l’étude de faisabilité qui leur a été commandée. Plusieurs options sont envisageables dont celle de voir le projet réalisé sans une participation directe ou indirecte de l’Etat, sans garanties et sans aucun contrat pré signé prévoyant le rachat sur le long terme de l’énergie produite par la centrale de Béléné, si jamais on lui donnait une chances d’exister…
Rappelons qu’il y a quelque temps, le gouvernement Borissov a tenté de vendre les réacteurs à l’Iran, après quoi il a eu une série de rencontres avec des représentants de la Banque du commerce et d’industrie de Chine et de la Corporation chinoise du nucléaire. Le ministère de l’Energie a reconnu que le projet avait aussi attiré l’attention d’autres candidats potentiels à son acquisition.
Ce qui est curieux dans cette affaire, c’est que le gouvernement commande une étude de faisabilité non pas à des experts techniciens, mais à une entité scientifique, en la personne de l’Académie bulgare des Sciences qui hier encore, reprochait à ce même gouvernement les coupes sombres dans son budget dédié à la recherche. Tout porte à croire que ce n’est pas la centrale à Béléné mais l’avenir du nucléaire en Bulgarie qui est en jeu. D’où l’utilité d’une analyse en bonne et due forme, sur laquelle pourrait s’appuyer le nouveau gouvernement de la Bulgarie qui prendra les rênes du pouvoir après les législatives anticipées au printemps prochain.
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