Des années durant, gardes forestiers, amateurs de la nature et autres agents sylvicoles parcourent la montagne de Strandja en quête d’une plante disparue. Malgré leurs efforts, des décennies durant les petites baies bleu violacé, demeurent cachées par la dense végétation de la montagne avant de faire leur apparition au début des années 90 du siècle passé.
En 1993, par le plus pur des hasards l’ingénieur Diko Patronov tombe sur une plante aux feuilles inconnues qui le mène tout droit dans une forêt de myrtilles au lieu-dit Roudénovo, classé depuis zone protégée. Il s’avère que la petite baie qu’on croyait disparue depuis une bonne cinquantaine d’années proliférait en toute liberté loin des regards, dans les endroits les plus reculés de la Strandja. Complètement retourné par cette découverte, l’ancien chef de la direction des forêts de la région de Bourgas consacre tout un livre à la myrtille de la Strandja – une remarquable relique tertiaire, inscrite depuis dans le Livre Rouge des espèces animales et végétales menacées. Mieux encore, il indique l’itinéraire à suivre par les touristes désireux d’accéder aux endroits colonisés par cette plante aux mille bienfaits.
« On avait pratiquement oublié la myrtille de la Strandja parce qu’on la rencontre rarement, elle pousse généralement dans les ravins humides – dit Diko Patronov. – Elle est une relique des dernières glaciations du continent et peut être rencontrée seulement dans la Strandja et en progressant vers l’Est, jusqu’au Caucase. En 1938, le grand biologiste et botaniste, l’académicien Daki Yordanov pronostique que quelques variétés végétales, dont la myrtille de la Strandja sont vouées à disparaître au cours des prochaines décennies, en raison de l’extension des pâturages et de l’abattage des arbres. Effectivement, jusqu’au début des années 90, personne n’en faisait plus mention nulle part avant de la retrouver dans les hêtraies mélangée aux rhododendrons et sur les sommets les plus hauts. »
La petite baie bleu violacé possède les mêmes propriétés nutritives et guérisseuses que la myrtille noire des Rhodopes – elle booste le système immunitaire, a la capacité de renforcer la vision, de combattre les infections intestinales et gastriques – mais à la différence de la petite plante des Rhodopes, celle de la Strandja atteint trois mètres de haut. En 2017, les gisements de myrtilles de la Strandja ont été classés zones protégées et l’abattage des arbres interdit.
« Malheureusement notre montagne n’est pas à l’abri des abattages sauvages – poursuit Diko Patronov. – L’année dernière ont été déboisées des surfaces considérables sous prétexte d’aménagement de pâturages et le parquet a été saisi de l’affaire. Entre 3 et 4 mille mètres cubes de bois ont été récoltés et des dizaines d’hectares dénudés. Et je rappelle qu’il s’agissait de zones protégées, alors je me demande ce qui peut arriver en dehors de ces endroits, là où l’abattage se fait en toute impunité. »
Le Parc naturel Strandja, qui a marqué récemment ses 23 années d’existence est extrêmement riche en variétés végétales – rhododendron de Strandja, myrtille de Strandja, bruyère arborescente, ilex colchica (le houx), fleur des elfes et bien d’autres encore. Il comporte 5 réserves naturelles et 18 sites protégés. Pourtant, le statut de zone protégée de la biosphère Ouzounboudjak n’a pas été respecté et des arbres ont été abattus pour ériger la nouvelle barrière le long de la frontière avec la Turquie.
« Bien des percées ont été déviées, ouvrant des brèches considérables et générant de la sorte un problème écologique – assèchement des espaces anciennement boisés et des cours d’eau, qui jouent un rôle déterminant pour entretenir l’humidité de l’air qui est indispensable à la végétation – explique Diko Patronov. – Au lieu de couper à travers la réserve Ouzounboudjak, à bien des endroits on pouvait suivre l’ancienne ligne de barbelés qui a été aménagée de manière à éviter les ravins profonds et humides. Les fortes précipitations sur la Strandja ont déjà détruit l’ancien réseau sur plusieurs endroits et continueront leur œuvre d’érosion. D’autant qu’il ne suit pas le tracé de la frontière et qu’en pénétrant dans la vallée de la rivière Rézovska, il avance par endroits sur quelques kilomètres en territoire bulgare. Si l’on avait maintenu en place l’ancien réseau frontalier cela nous aurait évité bien des ennuis, il aurait été plus aisé à gérer, à la différence de l’actuel réseau qui travesrse des ravins et se dégrade plus facilement » – dit en conclusion Diko Patronov.
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