C’est un des guitaristes bulgares les plus talentueux qui a fait ses études aux Pays-Bas, ce qui ne l’empêche pas de revisiter grâce à la musique ses origines bulgares, même vivant et travaillant à des milliers de kilomètres de son pays natal. Ludmil Kroumov estime que ce qu’il a appris au Prince Claus Conservatorium à Groningue, c’est d’être authentique et sincère quand il s’agit de s’exprimer par l’art. Son style est celui du « jazz standard », une musique d’auteur qui lui permet de participer à de nombreux projets, depuis les concerts pour enfants jusqu’aux oeuvres chorales magistrales et aux solos pour orchestre symphonique...
Je me suis retrouvé donc aux Pays-Bas, et je suis heureux d’avoir été reçu au Conservatoire de Groningue qui applique un programme d’études américain, avec des pédagogues venus directement des Etats-Unis. Et moi, tout ce que je voulais apprendre, c’est le jazz ! Je suis tombé sur des professeurs de grand talent qui nous ont appris à être sincères, authentiques. J’ai poursuivi avec un master CODARTS à Rotterdam, où la musique traditionnelle se greffe sur les notes de jazz. Et bien sûr, la musique folklorique de la Bulgarie m’a facilité la tâche, elle faisait partie de mon patrimoine...
Et puisque j’ai parlé de sincérité, j’estime que les styles n’existent pas, il n’y a que la sincérité dans l’interprétation et la composition qui comptent...Ainsi dans ma musique, je mélange le folklore, le jazz, des éléments de la musique classique. L’improvisaton est essentielle pour moi, et la musique traditionnelle bulgare en est très riche...
Peyo Péev est le roi de l’improvisation. Il arrive a tout « extraire » de son rebec, à l’entendre jouer on en est tout retourné...
Le produit fini de ce mélange de genres et traditions est à la fois proche du folklore et du jazz. Pas la moindre trace d’un « formalisme de style ». Contrairement à la thèse largement répandue, Ludmil Kroumov est d’avis que la liberté n’est pas dans l’improvisation. Le secret doit être recherché dans la connaissance approfondie de la matière et la richesse des moyens d’expression...Improviser c’est comme jongler, plus les éléments mis en jeu seront nombreux, plus l’improvisation sera réussie. Bien entendu, l’artiste a la liberté totale de choisir ses rythmes et sonorités et surtout de réagir à sa manière aux improvosations des collègues sur scène...
Un ensemble de deux ou plusieurs harpes n’est pas une nouveauté sur la scène bulgare. En revanche, c’est la première fois que le public aura l’occasion d’entendre un véritable octuor, un événement pour le pays. L’idée, la sélection du programme et..
Après Sofia, les trois musiciennes retourneront à Paris pour réaliser leurs nouvelles idées sur un spectacle, amalgame entre les chants bulgares et des chansons inconnues ou oubliées de la musique traditionnelle française. Bientôt, sortiront..
"Tu es belle, ma patrie" est interprétée par "Bodra Smyana" / Jeune relève/, le premier chœur d’enfants bulgare mondialement célèbre, sous la baguette de Lilyana Botchéva et Svetla Béchovichka au piano, un exemple d’interprétation réalisée avec..