Depuis octobre 2017, un mode de transport de nouvelle génération qui n’est guère connu à travers nos latitudes géographiques est proposé à Sofia. Celui-ci représente un autopartage écolo en libre service à travers la ville sans les émissions nuisibles polluant l’air. L'Autolib électrique s’est non seulement affirmé comme mode de transport écologique mais est également devenu partie intégrante de la mobilité urbaine.

L’idée de la location de voitures électriques est réalisée en Lituanie en 2016 par un entrepreneur local, celle-ci étant appliquée en Bulgarie par la compagnie assurant le chargement électrique des voitures en question. Selon le directeur exécutif Stefan Spassov, l’initiative de l'autopartage électrique représente un investissement durable de caractère innovant. 

La location des voitures électriques est très facile à réaliser car peut se faire par téléphone à l’aide d’une appli mobile existant aussi bien sur Android que sur les iPhone « Apple » – explique Stefan Spassov. – Il faut télécharger une appli spéciale, effectuer quelques démarches d’enregistrement, de vérification des papiers et de l’identité de l’abonné. Le système traite automatiquement les données après quoi la voiture électrique peut être louée. Il est possible, toujours à l’aide de l’appli spéciale, de voir à quel endroit à proximité de vous il y a des voitures libres, une réservation devant par la suite être faite pour l’automobile la plus proche, celle-ci étant valable au cours des 15 minutes suivant la réservation. La voiture s’ouvre via le téléphone portable du client. Les clés et les papiers de la voiture se trouvent à l’intérieur de cette dernière. Le voyage est illimité dans le temps. Quand on quitte l’automobile électrique, il faut à nouveau laisser les clés et les papiers à l’intérieur. Les portes se ferment à l’aide du portable du client et la session est close. La voiture se ferme automatiquement et se libère ainsi pour le client suivant.

L’unique condition à laquelle doit répondre le chauffeur de la voiture électrique c’est d’avoir de l’expérience et de disposer d’un permis de conduire valide. Un accompte n'est pas exigé mais des pénalités sont dues au cas où des dégâts seraient causés lors de l’usage de l’automobile. Le service est dès le début digital, le paiement devant être effectué par carte bancaire via l’appli mobile. La seule exigence concernant la carte c’est qu’elle soit Visa ou Mastercard. La taxation se fait par minute et le système débite automatiquement le montant respectif. Indépendamment du fait que ce service ne soit pour l’instant offert que sur le territoire de la capitale, l’unique exigence concernant le trajet du client est de ne pas quitter le territoire du pays. Où que l’on aille, la seule condition à respecter c’est de rendre la voiture dans les zones autorisées pour ce type de transport. Stefan Spassov déclare que la compagnie a déjà couvert environ 40% du territoire de Sofia et qu’elle dispose actuellement de plus de 200 automobiles électriques de différentes marques qui sont conformes aux exigences des clients. D’ici la fin de l’année leur nombre sera porté à plus de 300. Notre interlocuteur est convaincu dans les avantages de l'autopartage électrique.

L'autopartage électrique offre beaucoup d’avantages par rapport à l’usage de votre propre automobile – déclare Stefan Spassov. – Vous n’avez pas à vous soucier de l’assurance, du parking, du carburant. Tout ceci est bien naturellement facturé et fait partie du prix du service. La statistique à l’échelle mondiale montre qu’environ 90% du temps votre voiture personnelle ne circule pas, ce qui la transforme d’actif en passif. 

Depuis le 10 juillet, l'autopartage électrique est également proposé dans un troisième pays européen – la Roumanie. Nous avons de très grandes ambitions de développer notre marché dans ce pays voisin de la Bulgarie. Bucarest est une très grande ville avec un très grand potentiel. Nous allons donc faire de grands efforts pour y réaliser notre projet de manière réussie. Nous envisageons également de nous introduire sur d’autres marchés européens, conclut Stefan Spassov.

Version française : Nina Kounova