Les Balkans occidentaux et leur avancée sur le chemin vers une adhésion à l’UE ont fait l’objet d’une conférence organisée à Sofia à laquelle ont pris part des diplomates, des députés, des scientifiques et des experts de tous les pays balkaniques. Celle-ci s’est tenue sous le patronage de la Fondation pour la réforme européenne « New Direction » et l’Institut républicain international. L’eurodéputé Anguel Djambazki a déclaré, lors de l’inauguration de la conférence, que le but du forum consistait à formuler clairement la position et la politique bulgares en direction des Balkans.
Commençons par la Macédoine que je n’appellerai jamais Macédoine du Nord, du Sud, du Haut où du Bas. Pour nous, c’est un deuxième Etat bulgare dans les Balkans. La politique bulgare à l’égard de la Macédoine depuis des décennies a été une politique d’hésitation. VMRO existe car la Macédoine pose des problèmes de politique étrangère. Je me réjouis d’avoir réussi à attirer l’attention aussi bien des conservateurs et des réformistes européens que de l’Institut républicain des USA dans le but de porter à leur connaissance notre point de vue, ainsi que d’essayer de faire en sorte que ceux-ci deviennent des alliés de la Bulgarie.
Le sujet relatif à la perspective européenne des Balkans occidentaux est constamment à l’ordre du jour de l’UE au cours des deux dernières années. Ce fait est dû dans une grande mesure à la Bulgarie étant donné que c’était l’une des priorités de la politique étrangère du pays pendant qu’il assumait la présidence du Conseil de l’UE au cours de la première moitié de 2018. Pendant sa présidence de l’UE, notre pays a notamment réussi à organiser un forum sur l’avenir des Balkans occidentaux et à attirer l’attention des autres Etats membres de l’UE sur les problèmes de la région. La dernière rencontre dans un format similaire s’était tenue en 2003 à Thessalonique.
Beaucoup de choses se sont produites en 15 ans – a déclaré Ekatérina Zakhariéva dans son intervention. La Bulgarie, la Roumanie et la Croatie sont devenues membres de l’UE. Une partie des pays des Balkans occidentaux sont pour leur part devenus des alliés au sein de l’OTAN. Dans le même temps au cours de toutes ces années, 6 des pays de notre région ont eu du mal à parcourir le chemin qui seul pourrait les mener vers un avenir atlantique. Je ne crois toutefois pas que ce ne soit que l’UE qui en est responsable. Je pense que la grande responsabilité et le rôle principal dans cette direction reviennent surtout aux pays-mêmes des Balkans occidentaux. Quand on veut faire partie du projet le plus réussi et le plus démocratique de nos jours, il faut être prêt à remplir les critères requis. Je comprends très bien que ces réformes sont difficiles, douloureuses et chères puisque nous les avons vécues, nous aussi.
L’un des débats les plus fréquents lors de forums de ce type auxquels prennent part des représentants des pays des Balkans occidentaux est celui qui porte sur l’état dans lequel se trouve la région au jour d’aujourd’hui, ainsi qu’il y a un ou deux ans. L’actuelle expérience de la ministre montre qu’il n’existe pas de réponse unilatérale à cette question. Selon Zakhariéva, de sérieux changements sont intervenus dans les politiques des différents pays balkaniques dont certains peuvent être jugés positifs. La diplomatie bulgare a sensiblement contribué au règlement d’un problème qui ne faisait que s’approfondir au cours de plusieurs décennies, qui est notamment celui de nos relations avec la Macédoine et ceci, par le biais de la signature par nos deux pays d’un Traité d’amitié et de bon voisinage. Entre temps a aussi été réglé le problème en suspens entre la Macédoine du Nord et la Grèce concernant l’appellation de la Macédoine, ainsi que se poursuivent les négociations avec le Monténégro et la Serbie sur les différents chapitres de l’adhésion à l’UE. Parallèlement avec les succès réalisés, la ministre a également indiqué qu’un retard est constaté dans la mise en place des réformes dans quelques-uns des Etats de la région des Balkans, réformes liées aux droits de l’Homme, du système judiciaire et de la suprématie de la loi.
La commissaire européenne Maria Gabriel a également souligné que la place des Balkans occidentaux est dans la famille européenne et a encore précisé :
Dès la première semaine de l’entrée en fonction de la nouvelle Commission européenne, nous déclarons clairement et catégoriquement – les Balkans occidentaux constituent une priorité pour nous et vous pouvez compter sur la commissaire européenne bulgare pour plus d’initiatives concrètes dans de nouveaux domaines comme par exemple les innovations, les recherches scientifiques, l’éducation, la culture, la jeunesse.
Version française : Nina Kounova
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