Depuis quelques jours, le gouvernement bulgare et son premier ministre en personne cherchent par tous les moyens à faire face au nouvel afflux de migrants qui se dirigent vers l’Europe. En pleine fête nationale, à Sofia sont arrivés la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen, Charles Michel, qui ont survolé en hélicoptère et en compagnie de Boyko Borissov la frontière avec la Turquie, où se bousculent des centaines de migrants souhaitant entrer sur le territoire de l’Union européenne. A suivi une discussion approfondie pendant laquelle Boyko Borissov a déclaré que le combat pour des relations de bon voisinage et une solution pacifique des conflits dans la région continue, autrement dit, on essaye de progresser, mais à petit pas…

En effet, la situation en ce moment est aussi délicate que contradictoire. Après deux entretiens successifs du premier ministre bulgare en tête-à-tête avec le président turc, Recep Erdogan, on n’observe pas une pression migratoire à la frontière entre la Bulgarie et la Turquie, mais la situation est dramatique du côté de la Grèce. Et même après son deuxième entretien avec le président turc, Boyko Borissov n’a pas réussi à faire passer son idée de rencontre au sommet UE-Turquie. En revanche, Ursula von der Leyen a souligné l’importance stratégique de l’expérience de la Bulgarie dans la région, sur laquelle visiblement l’Union européenne continuera de compter. Rappelons que ces derniers jours, Boyko Borissov a rencontré pas seulement les leaders européens et le président turc, mais aussi la chancelière allemande Angela Merkel, le premier ministre croate Andrej Plenković et le chef du gouvernement grec, Kiriakos Mitsotakis.

Dans ce contexte de navette diplomatique, Boyko Borissov a jugé nécessaire de souligner qu’il agissait non pas en sa qualité d’intermédiaire, mais comme une partie intéressée au plus haut degré, visiblement conscient de la petite marge de manœuvre de la Bulgarie dressée devant un problème aussi grave et important que sont les relations entre la Turquie et l’Union européenne. Et nous sommes dans l’attente des résultats de la rencontre prévue entre les présidents de Russie et Turquie, Vladimir Poutine et Recep Erdogan.
Toujours est-il qu’après son deuxième tête-à-tête avec le président turc, Boyko Borissov s’est félicité du désir de la Turquie de rechercher une solution, ensemble avec la Russie. Saluant Ankara pour son respect de l’accord sur les migrants avec l’Union européenne, Borissov a quand même reconnu que le travail était accompli à moitié. Visiblement à cause de son idée de réunir à Sofia Erdogan et Mitsotakis, idée à laquelle lui-même a renoncé par la suite. Mais qui sait, elle pourrait peut-être revenir à l’ordre du jour…dans quelque temps…
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