Au 40e jour de mobilisation sociale, 3 carrefours restent toujours bloqués à Sofia et les manifestants menacent de radicaliser leur mouvement en multipliant les blocus des institutions. Ainsi, une partie d'entre eux, activistes du mouvement BOEZ, ont bloqué l'accès du ministère de la Justice et demandé à être reçus par le ministre de la Justice Danaïl Kirilov, pour qu'il signe l'acte de démission du gouvernement. L'accès du ministère leur étant interdit, ils ont bloqué l'entrée principale disant qu'ils refusaient que "la nouvelle Constitution soit rédigée par la mafia". L'action a duré une heure sous le mot d'ordre "Blocus surprise N°1". Sur le Pont des Aigles et à l'Université de Sofia la nuit s'est passée dans le calme, annonce un reporter de la Radio nationale bulgare. Le carrefour près de l'Ambassade de Roumanie est ouvert à la circulation. Au campement aux Pont des Aigles, les contestataires ont déclaré qu'ils n'accepteraient pas le projet de nouvelle Constitution, proposé par GERB, et ont de nouveau crié à la démission. Selon eux, il est inconcevable que ceux contre lesquels ils protestent changent la Constitution, pour pouvoir "bétonner leur pouvoir pour des décennies encore", annonce un reporter de la RNB.