L’Association du capital industriel de Bulgarie /ACIB/ a présenté sa Carte nationale de l’emploi non-déclaré, qui fait vivre l’économie souterraine, sapant les efforts du marché du travail de réglementer l’emploi. Le projet s’inscrit dans les efforts du business d’améliorer l’accès à l’emploi et de limiter les pratiques de l’économie grise…
Toujours est-il que ces dernières années, on observe une tendance à la sortie de l’ombre de l’économie souterraine, comme le confirment les données de l’ACIB. Ainsi depuis 2010, suite à l’application de l’Indice de l’économie transparente les choses ont changé, l’économie souterraine passant de 36.65% à 21.48% en 2020. Et pourtant, malgré ces résultats encourageants la Bulgarie est loin de la moyenne européenne pour le travail non-réglementé. Ces pratiques pernicieuses portent préjudice aux compagnies exemplaires, amputant leurs avantages compétitifs, lésant les intérêts de leurs employés. Tel est le constat de l’Association formulé lors d’une Table ronde sur la « Carte nationale de l’emploi non-déclaré », exprimé par le président de l’ACIB Vassil Vélev.

Les experts engagés sur les problèmes de l’économie souterraine sont catégoriques – la pandémie a montré la nécessité impérieuse de déclarer les emplois et les revenus, ceux n’étant pas en mesure de le faire n’ayant pas pu bénéficier des différents dispositifs d’aide à l’emploi. Cet avis a été partagé par les vice-ministres de l’Emploi et des Finances qui ont assisté à la table ronde.
D’après les analyses de l’ACIB, le travail non-déclaré s’effectue le plus souvent par des contrats de travail avec des clauses fictives et une rémunération supplémentaire cash. Les cas les plus fréquents affectent les secteurs du commerce, le bâtiment, la réparation d’automobiles, les domaines forestiers, le transport, les services postaux, l’hôtellerie et la restauration, l’industrie minière…
Pour palier ces dérives, les experts proposent une actualisation de la législation du travail et la mise en place de garde-fous contre le travail non déclaré.
Une autre proposition préconise que les assurances santé soient entièrement prises en charge par les salariés. A l’heure actuelle, 60% des cotisations sont versées par l’employeur contre 40% pour l’employé. Ce changement dissuadera les employeurs de privilégier le travail non-déclaré et motivera le salarié à demander un contrat de travail en bonne et due forme et une couverture sociale à la hauteur de ses revenus réels.
Edition : Migléna Ivanova
Version française : Sonia Vasséva
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