Le vote à Paris passe sous le signe de la fête, en bonne humeur et avec beaucoup d’espoirs de changements.
En raison de Pâque catholique en France tous ont droit à plusieurs jours fériés afin de pouvoir quitter la grande ville et mieux sentir la fête. Les Bulgares ne partent cependant pas en vacances pour faire la fête mais se rendent aux urnes pour exercer leur droit au vote. Le sentiment que nous tous nous ressentons cette fois-ci est celui d’un espoir pour la Bulgarie. « L’approche d’un certain changement est donc ressenti, les gens croient dans l’importance de leur vote. Il y a quelques années, ils étaient plus passifs alors qu’aujourd’hui j’ai vue de mes propres yeux la file d’attente ce jour de dimanche devant l’ambassade de Bulgarie à Paris – a déclaré pour la RNB notre compatriote Plaména Ténéva-Mann. A ses dires, les Bulgares sont festifs, ils sont en bonne humeur malgré la longue file d’attente et se sentent unis dans le cœur de la capitale française :
Nous avons été très émus. La file d’attente était en effet assez longue, je pense qu’il y avait au moins 1000 personnes. L’ambassade se situe dans un ancien édifice et la queue des électeurs arrivait à la fin de la rue et tournait dans la rue voisine. Tous attendaient patiemment mais en raison de la pandémie, était respectée la distanciation sociale. Il y avait des familles avec des enfants, certains étaient accompagnés de leurs amis français. Il y avait des gens de toutes les tranches d’âge. Je m’étais enregistrée en ligne et j’ai de ce fait été traitée avec priorité. Les membres des bureaux de vote étaient également très actifs, très aimables et en très bonne humeur. J’ai eu la chance de rencontrer beaucoup d’amis et de connaissances. Il y en avait qui étaient venu de loin, de la province française, ce qui témoignait également du changement espéré. C’est comme si des Bulgares de toutes les générations s’étaient donné aujourd’hui rendez-vous devant l’ambassade. C’était euphorique. Il y avait également de nombreux médias ce qui rendait l’atmosphère encore plus variée.
Je ne pense malheureusement pas que la Bulgarie puisse devenir prochainement un pays normal – il n’y a pas de structure qui soit à même de garantir qu’il s’agisse d’un Etat de droit. J’espère que tout prochainement il pourrait y avoir des institutions fonctionnantes. Quel que soit le secteur vers lequel je me tourne, je constate que la situation y est catastrophique. Les fonds de retraite, santé éducation, chômage et tout le reste devrait être radicalement réformé et j’espère fort que ces réformes vont bientôt se produire.
Version française : Nina Kounova
Photos : archives personales
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