Une partie des munitions stockées dans les dépôts tchèques qu’on a fait exploser en 2014 avaient appartenu à l’homme d’affaires bulgares Emilian Guébrev, a confirmé lui-même devant « The New York Times ». Dans un mail adressé au journal, l’homme d’affaire bulgare affirme qu’il y avait gardé en stock des munitions et avoue que sa compagnie « Emko » livrait des équipements militaires à l’Ukraine après 2014. Selon les autorités tchèques, c’est ces munitions notamment qu’avait visé l’explosion. Des espions russes avaient tenté à deux reprises de tuer le commerçant d’armes, écrit encore le journal en ajoutant qu’en 2015 celui-ci avait été empoisonné avec un produit semblable à l’agent innervant Novitchok, produit en URSS dans les années 70-80 du siècle dernier et utilisé à contre les critiques de Poutine. En 2020 le parquet bulgare a accusé trois ressortissant russes d’avoir essayé d’empoisonner Emilian Guébrev et a ordonné leur interpellation, rappelle « The New York Times ».

Un peu plus tard aujourd'hui des sources de la société de l'homme d'affaires bulgare ont envoyé aux médias un communiqué selon lequel "The New York Times" fait de fausses insinuations concernant des relations inexistantes de cette dernière avec l'Ukraine. Il a été à ce jour indubitablement constaté que les mêmes agents d'un même département de la Direction générale de renseignement sont liés aux activités terroristes en République Tchèque en 2014, en Bulgarie - en 2015 et en Grande-Bretagne - en 2018, est-il souligné dans le communiqué.