Avant le début du Conseil européen qui se tient à Bruxelles, le président Roumen Radev a indiqué qu'en l'espace d'un mois et demi, la Bulgarie a été soumise à une pression sans précédent de la part de ses partenaires européens pour ouvrir dès aujourd'hui les négociations d'adhésion de la Macédoine du Nord, indique le service de presse de la présidence, ajoutant qu'au dernier moment ce point de l'ordre du jour a été retiré. "En mai dernier, lors de la précédente réunion, la Bulgarie se trouvait dans l'isolement, pointée du doigt et accusée de bloquer les négociations avec la Macédoine du Nord  et l'Albanie", a indiqué Radev ajoutant que le gouvernement intérimaire a fourni de gros efforts pour rattraper le temps perdu. Aux dires de Radev, la Bulgarie a une position claire à la recherche d'un déblocage de la situation et tient à recevoir des garanties fiables sur des résultats durables et irréversibles dans les relations bilatérales. "Il est temps de quitter le champ des familiarités diplomatiques devant les caméras et de nous focaliser sur les solutions pragmatiques", a indiqué le président, ajoutant que la pression sur la Bulgarie continuera. Roumen Radev a encore souligné que la Bulgarie ne pourra pas soutenir l'ouverture des pourparlers d'adhésion de la Macédoine du Nord  à l'UE "tant qu'elle n'est pas convaincue que notre voisine ne bâtira pas son identité sur le détournement de l'histoire de la Bulgarie", dit encore le communiqué.