Le 14 novembre, les électeurs bulgares sont appelés aux urnes et ils devront voter deux fois, pour élire leur nouveau président de la République et pour désigner leurs élus qui constitueront la 47e législature de l’Assemblée nationale.
Mais comme la crise sanitaire fait rage dans le pays avec des hôpitaux sous pression et des décès par centaines, emportés par le Covid-19, même si la campagne électorale est entrée dans la dernière ligne droite, on ignore si les messages et promesses des candidats ont été bien compris par les électeurs qui visiblement ont d’autres chats à fouetter…
Eléments de réponse avec le politologue Ognyan Mintchev :
„C’est une campagne de monologues à laquelle nous avons assisté ce derniers mois. Mis à part les figures marginales des candidats improbables qui ont occupé l’écran de la télévision et la radio, le choix final des électeurs bulgares est d’ores et déjà entaché par la haine sans merci des principaux candidats qui ne se considèrent pas comme des adversaires, mais comme des ennemis mortels. Un comportement qui ancre profondément dans la société la confrontation violente, la colère et la haine, la recherche du conflit et le manque de désir de trouver un terrain d’entente. “
Sans aucun doute, la nouvelle flambée de la pandémie du Covid-19 a creusé encore plus la fracture sociale, mais le virus qui sévit depuis deux ans en Bulgarie n’est pas la seule cause de cette atomisation. Tel est l’avis de l’anthropologue Strahil Déliiski qui distingue plusieurs facettes de ce phénomène :
„Je commencerais par pointer du doigt le manque de solidarité. Aucune empathie à l’égard de son prochain, aucune acceptation de la différence…Les Bulgares sont de plus en plus divisés et isolés… Ils font partie d’une société en totale décomposition qui a perdu ses repères et ses valeurs communes. Chacun vit comme il peut, sans se soucier des autres…Tels les membres de tribus belligérantes...“
Dans un tel contexte d’instabilité politique et sanitaire, il est à se demander si les Bulgares trouveront encore la force de se déplacer jusqu’aux urnes ce week-end…Le politologue Slavy Vassilev donne son sentiment :
„Je voudrais juste rappeler que près de la moitié des Bulgares refusent systématiquement d’aller voter. C’est un diagnostic accablant de notre système politique. Si la moitié de la population boude les urnes, c’est qu’elle ne voit aucun sens à aller exprimer son avis, n’ayant aucun intérêt pour le système politique bulgare…“
Quant à ceux qui se donneront quand même la peine d’aller voter dimanche, ils choisiront en fonction de leurs convictions. N’empêche que si, enfin, un gouvernement est formé à l’issue des législatives du 14 novembre, il devra compter avec lesdits « partis du changement », estime le politologue…
Edition: Yoann Kolev
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