Le président Roumen Radev a lancé un appel à la prévisibilité des prix pour les entreprises énergivores qui constituent la charpente de l'industrie bulgare. Devant des journalistes à Plovdiv, il a indiqué que le gouvernement ne doit pas permettre que la politique et la géopolitique asphyxient l'économie bulgare. Des mesures d'urgence s'imposent et des solutions durables, et pas seulement de bonnes intentions. A Plovdiv où il a visité une usine sidérurgique, le chef de l’État a étudié avec ses responsables la nécessité de mesures adéquates pour faire face aux tarifs élevés de l'électricité et des combustibles fossiles.

Les entreprises qui consomment beaucoup d'énergie ne doivent pas être abandonnées dans les conditions de la crise énergétique sévère. Les Bulgares suivent de près les actions du gouvernement. Des changements législatifs doivent être faits pour garantir un meilleur fonctionnement de la bourse énergétique bulgare. Dans un contexte de concurrence réelle, on ne peut pas fixer les prix "au jour le jour". "Les entreprises ont besoin d'un engagement clair, quitte à modifier la législation", a ajouté Roumen Radev.

Concernant l'avenir du projet de deuxième centrale nucléaire à "Béléné", le président a été formel : l'avenir de la Bulgarie passe par le nucléaire, ce qui signifie qu'il faut rapidement prendre les décisions qui s'imposent. "Nous avons les ressources humaines qui garantissent la sécurité et l'efficacité. Ce serait un crime que de renoncer à ce projet", a ajouté Radev, rappelant qu'ensemble avec d'autres pays européens, la Bulgarie a pesé dans la décision de la CE à traiter l'énergie nucléaire comme une énergie propre."Le Pacte vert est l'avenir de l'Europe, mais il impose des investissements lourds pendant des décennies. Néanmoins, l'énergie nucléaire est la plus propre".