Podcast en français
Taille du texte
Radio nationale bulgare © 2025 Tous droits réservés

Volodymyr Zélénsky : "Les Russes se préparent à bombarder Odessa"...

| Modifié le 06/03/22 à 17:20

Le président ukrainien a averti que les forces russes se préparent à bombarder la ville portuaire d'Odessa, au sud-ouest du pays, prédisant un "crime historique".

Sinon au 11e jour de son invasion, la Russie a repris son "offensive" après le report de l'évacuation de civils de deux villes assiégées dans le sud-est de l'Ukraine, dont Marioupol, a déclaré samedi le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov. "En raison de la réticence de la partie ukrainienne à influencer les nationalistes ou à prolonger le cessez-le-feu, les opérations offensives ont repris", a-t-il affirmé.

Alors que le président ukrainien a demandé la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne, Vladimir Poutine a indiqué que la Russie considérerait comme cobelligérant tout pays tentant d'imposer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine. L'idée, revendiquée par Kiev, a été rejetée par les membres de l'OTAN qui veulent éviter de se retrouver engagés dans le conflit. Le chef d'état-major américain a considéré que mettre en place une telle zone signifierait "combattre activement" les forces russes.

Un haut responsable de "Médecins sans frontières" a averti que la situation humanitaire à Marioupol était catastrophique et qu'il fallait impérativement évacuer les civils. "La situation se dégrade de jour en jour, les gens n'ont même pas accès à l'eau potable", a indiqué Laurent Ligosa. Une prise russe du port serait un tournant : les forces russes de la Crimée et les troupes séparatistes du Donbass pourraient alors s’y rejoindre.

L'évacuation de la ville portuaire de Marioupol devrait finalement avoir lieu ce dimanche 6 mars, a indiqué le chef de l'administration régionale de Donetsk, Pavlo Kyrylenko. Le cessez-le-feu est prévu entre 10 heures et 21 heures (heure locale). La population civile sera évacuée par des bus municipaux jusqu'à la ville de Zaporijia, située au nord-ouest de Marioupol.

«Nous sommes très préoccupés par les informations faisant état d'attaques contre des installations sanitaires», a dit le patron de l'OMS, Tedros Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse en ligne. «Le caractère sacré et la neutralité des soins de santé, y compris des travailleurs de la santé, des fournitures, du transport et des installations pour les patients, ainsi que le droit à un accès sûr aux soins doivent être respectés et protégés», a-t-il souligné. L'OMS a réitéré son appel à l'instauration de corridors humanitaires, notamment pour acheminer de l'oxygène dont les réserves en Ukraine sont très faibles.

Le président turc, Recep Erdogan s'est entretenu au téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine demandant un "cessez-le-feu général d'urgence". Vladimir Poutine a répondu que la Russie ne mettrait fin à son opération militaire que si l'Ukraine cessait les combats et que les exigences de Moscou étaient satisfaites, indique le Kremlin.


Emmanuel Macron s'est de nouveau entretenu avec Vladimir Poutine, ce dimanche, indiquant que l'Ukraine était responsable de la "provocation" autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, touchée par un missile russe.



Последвайте ни и в Google News Showcase, за да научите най-важното от деня!

Tous les articles

La CSIB s'oppose fermement à la tenue de législatives anticipées...

"Des élections législatives anticipées ne régleront en aucun cas les problèmes et ne profiteront à personne. Si l'on organise de nouvelles législatives, un gouvernement intérimaire sera dans l'impossibilité d'établir la loi de Finances pour 2026, alors que..

Publié le 15/10/25 à 13:00

Levée de la séance parlementaire faute de quorum...

Pas de séance parlementaire ce 15 octobre faute de quorum. "A demain, 9H00", a annoncé la présidente de l'Assemblée nationale, Natalia Kissélova. A peine 61 députés étaient présents dans l'hémicycle sur les 121 requis. Ce blocage est dû à la déclaration..

Publié le 15/10/25 à 11:09

Boyko Borissov a évoqué la nécessité de recadrer la majorité au pouvoir...

"Nous n'allons plus faire le quorum à l'Assemblée nationale". C'est ce qu'a déclaré le leader de GERB, Boyko Borissov dans un live sur Facebook et d'ajouter : "Nous n'allons pas faire exploser la coalition, mais il faut que cela change. Péevski ne fait pas..

Publié le 15/10/25 à 09:30