Démarche française pour les négociations d’adhésion à l’UE de la Macédoine du Nord

A Madrid, dans le cadre du sommet de l’OTAN, le président français Emmanuel Macron a déclaré qu’il existait une décision de compromis dans le cadre des négociations de la Macédoine du Nord avec l’UE qui se rapportait également à la Bulgarie, a annoncé l’agence de presse BTA. Le président macédonien Stevo Pendarovski a qualifié la proposition de la présidence française de beaucoup meilleure. Il a ajouté que les autorités de Sofia en étaient informées, et qu’après des consultations les deux pays allaient annoncer leur décision définitive. Le premier ministre de la RMN Dimitar Kovatchevski a souligné de son côté qu’après les remarques de Skopje « les questions historiques n’allaient pas faire partie du Cadre des négociations », mais que la proposition allait pourtant être désormais examinée. La ministre bulgare des Affaires étrangères Théodora Guentchovska a précisé devant BGNES qu’il n’y avait pas de nouvelle proposition française qui diffère de celle, déjà approuvée par le parlement bulgare.

La Turquie a levé le veto sur l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN

Le 28 juin la Turquie a donné feu vert à l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN. Dans le cadre du sommet du Pacte à Madrid, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a qualifié cette décision de victoire pour Ankara. Toutes les questions litigieuses avaient été incluses dans le mémorandum concernant les deux pays nordiques, a précisé Erdogan et a indiqué que si les engagements pris ne sont pas respectés par Stockholm et Helsinki, le parlement turc ne ratifiera pas le protocole réglementant leur adhésion à l’OTAN. Erdogan a ajouté que la Suède et la Finlande devraient apporter des changements dans leur législation à propos du terrorisme le plus vite possible et que la Suède avait promis à la Turquie d’extrader 73 terroristes turcs, a annoncé Anadolu Agency. 

Les Serbes restent réservés envers l’UE et l’OTAN

Si un référendum se tenait aujourd’hui sur l’adhésion de la Serbie à l’UE, 34% de ses citoyens auraient répondu par la positive. Uniquement 17% des sondés estiment cependant qu’il faudrait faire des compromis en vue d’une avancée vers l’UE. 51% des citoyens serbes se sont pourtant déclaré contre l’intégration à l’UE, montre un sondage de Demostat. 58% des personnes enquêtées pensent que Belgrade ne devrait pas coordonner sa politique étrangère avec l’UE. 1/3 des sondés sont de l’avis contraire. 40% des Serbes pensent que leur pays ne devrait pas prendre parti aux contentieux entre l’Occident et la Russie. 81% des sondés sont d’avis que la Serbie devrait à tout prix garder la neutralité. 80% ne soutiennent pas l’application de sanctions à l’encontre de la Russie. 54% des Serbes pensent que pour la situation en Ukraine, l’OTAN est entièrement responsable.

Les touristes russes contournent cet été la Grèce en raison de l’expulsion de diplomates

La tension est montée entre la Grèce et la Russie en raison de 8 diplomates grecs expulsés de Moscou. « La Grèce n’est pas la meilleure destination pour des vacances d’été », a déclaré l’ambassadeur de Russie à Athènes Andrey Maslov. Il a mis en garde les touristes russes en Grèce que s’y est formée une forte vague de russophobie, entretenue par les médias et le gouvernement. Selon les opérateurs touristiques les peu de touristes russes qui avaient initialement exprimé leur désir de passer leurs congés en Grèce, s’en sont désistés.

Londres envoie une mission à Sarajevo pour faire face à l’influence russe

La Grande-Bretagne a déclaré qu’elle enverrait des spécialistes militaires en Bosnie-Herzégovine dont l’objectif sera de s’opposer à l’influence russe, ainsi que de renforcer la mission de l’OTAN et de contribuer à la paix et à la stabilité dans le pays, annonce Reuters. « Nous ne pouvons pas permettre aux Balkans occidentaux de se transformer en un terrain de jeux pour les entreprises désastreuses du président russe Vladimir Poutine. « En attisant les flammes du séparatisme, la Russie souhaite carrément rayer les acquis que ce pays a réalisés au cours des 3 dernières décennies », a déclaré le premier ministre britannique Boris Johnson. « C’est pourquoi nous renforçons le soutien que nous voulons porter à la Bosnie-Herzégovine, en répondant ainsi à l’appel de nos amis de défendre la paix à laquelle ils ont droit », a encore ajouté le premier ministre britannique.

Edition : Ivo Ivanov

Version française : Nina Kounova