Dès vendredi, lorsque le candidat premier ministre de « Poursuivons le changement » Assen Vassilev s’est vu remettre le mandat par le président, son parti a démarré les négociations pour la formation d’un nouveau gouvernement au sein de la 47e législature de l’Assemblée nationale. Après les entretiens avec le Parti socialiste, la « Bulgarie démocratique » et les députés sans étiquette, une chose est claire à ce stade : ce gouvernement obtiendrait 116 voix sur 240 et ne pourrait donc pas être constitué. Les pourparlers se poursuivront jusqu’à vendredi, date-butoir pour la formation d’un nouveau cabinet, faute de quoi le mandat devra être rendu. Dimanche le leader d’ « Il y a un tel peuple » Slavi Trifonov a de nouveau attaqué ses anciens partenaires de coalition, les accusant dans un post dans les réseaux sociaux de chercher à convaincre tous les députés de son parti de soutenir leur nouveau gouvernement et leur a souhaité « que le pouvoir les étouffe ».
« Ce post de Slavi Trifonov semble indiquer qu’il a été mis devant le fait accompli, c’est-à-dire que les entretiens avec des députés d’ « Il y a un tel peuple » ont porté leurs fruits pour « Poursuivons le changement », dit dans une interview pour la RNB l’analyste politique Emile Sokolov. « Tout porte à croire que c’est précisément de là que viendra le soutien nécessaire au gouvernement Vassilev ».
Le politologue Antonii Galabov est pour sa part plus réservé quant aux chances du cabinet Vassilev de se procurer un soutien suffisant.
« Je ne peux pas être optimiste sur l’issue de ces pourparlers, mais il ne fait aucun doute que tous les efforts seront faits. Rien ne peut toutefois garantir le soutien des députés sans étiquette, même à court terme. Je ne pense pas non plus qu’il soit possible de former une coalition euroatlantique dans l’état actuel des relations entre les groupes parlementaires. Le Mouvement pour les droits et libertés a fait savoir qu’il va œuvrer à une telle coalition, mais après de nouvelles élections. Il me semble que la position de GERB est sensiblement la même et les législatives anticipées sont donc très probables. »
La politologue Miléna Stéfanova considère également les élections anticipées comme inévitables.
« En dépit de l’euphorie causée par la constitution de la coalition quadripartite à la fin de l’année dernière, les six mois qu’elle a passés à gouverner ont montré qu’elle n’a pas appris comment diriger un Etat démocratique moderne. Le résultat logique en a été sa désintégration et le nombre insuffisant de députés des trois partis restants augure mal de la formation d’un nouveau cabinet. »
Edition : Yoan Kolev
Version française : Christo Popov
Photos : BGNES
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