Après deux jours de reprise des bombardements russes contre l’Ukraine, les pays du G7 ont réagi officiellement, réaffirmant notamment leur soutien aux Ukrainiens et annonçant de nouvelles sanctions à venir. En marge de cette déclaration, la France a quant à elle décrété l’envoi de troupes sur le flanc Est de l’Otan.
Réunis en urgence et en visioconférence, en compagnie notamment de Volodymyr Zelensky, les dirigeants du Groupe des 7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et UE) ont condamné « de la façon la plus véhémente possible » l’offensive russe des derniers jours. « Nous rappelons que les attaques aveugles contre des populations civiles innocentes constituent un crime de guerre », ont ajouté les dirigeants du monde occidental dans un communiqué commun. Le G7 a encore « déploré la stratégie russe d’escalade délibérée », évoquant notamment pour étayer cette affirmation « la mobilisation partielle des réservistes et la rhétorique nucléaire irresponsable, qui mettent en péril la paix et la sécurité mondiales ». Et de poursuivre en assurant que « toute utilisation d’armes chimiques, biologiques ou nucléaires par la Russie aurait de graves conséquences ».
Autant de raisons pour lesquelles les Occidentaux n’ont pas hésité à brandir la menace de nouvelles sanctions contre le régime de Vladimir Poutine et les « individus » qui soutiennent l’invasion de l’Ukraine. À cet égard, la Biélorussie d’Alexandre Loukachenko est clairement apparue comme une cible du G7, ce dernier réclamant que Minsk cesse de permettre le passage et le maintien de troupes et de matériel russes. Surtout, dans leur déclaration commune, les membres du G7 ont répété leur soutien « financier, humanitaire, militaire, diplomatique » au président Zelensky, et ce « aussi longtemps qu’il le faudra ». À cet égard d’ailleurs, la France a annoncé ce mardi qu’elle allait déployer au cours des prochaines semaines des véhicules blindés d’infanterie (VBCI) et des chars "Leclerc" en Roumanie, ainsi que des renforts en Estonie. En Roumanie, où la France est nation-cadre d’une mission de l’Alliance atlantique, il est prévu que le nombre de soldats soit doublé d’ici novembre alors qu’il est pour l’heure de 350.
Dans ce contexte, l'ONU a estimé que les bombardements russes survenus lundi « pourraient avoir violé » le droit de la guerre et être considérés comme des crimes de guerre si des civils ont été « visés intentionnellement ».
Le président américain Joe Biden a dit mardi n'avoir "pas l'intention" de rencontrer Vladimir Poutine au prochain sommet du G20. "Cela dépend", a-t-il ajouté, en particulier si le président russe veut évoquer le sort d'une Américaine détenue en Russie. "Je n'ai pas l'intention de le rencontrer. Mais si par exemple il venait me voir au G20 et me disait "Je veux parler de la libération de la star américaine du basketball féminin Brittney Griner, je le rencontrerais", a-t-il affirmé dans une interview sur la chaîne CNN.
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