Le cessez-le feu ordonné par la Russie pour le Noël orthodoxe doit commencer ce vendredi en Ukraine, première trêve d'ampleur depuis le début de l'invasion, un geste interprété par Kiev et ses alliés comme la volonté de gagner du temps de la part de Moscou. Suivant un appel du patriarche orthodoxe russe Kirill, mais aussi une proposition du chef de l’État turc Recep Tayyip Erdogan, le président russe Vladimir Poutine a demandé jeudi à son armée d'observer un "cessez-le-feu sur toute la ligne de contact entre les parties à partir de 12H00 le 6 janvier de cette année jusqu'à 24H00 le 7 janvier". "La Russie doit quitter les territoires occupés, c'est alors seulement qu'il y aura une "trêve temporaire". Gardez votre hypocrisie", a réagi sur Twitter un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak.
De son côté, Joe Biden a estimé que Vladimir Poutine cherchait à "se donner de l'air" en annonçant un cessez-le-feu en Ukraine à l'occasion du Noël orthodoxe, première trêve d'ampleur depuis le début de l'invasion russe. Le cessez-le-feu de Poutine «est un stratagème cynique pour se reposer et ré-attaquer», a déclaré Ned Price, porte-parole du département d'État américain.
Par ailleurs, Volodymyr Zelensky a salué la "décision très importante" des Etats-Unis et de l'Allemagne qui ont promis à Kiev la livraison de blindés d'infanterie, de type "Bradley" côté américain et de modèle "Marder" côté allemand, après l'annonce par la France d'envoi de chars légers. Berlin s'est aussi engagé à fournir une batterie de défense antiaérienne "Patriot", comme l'a déjà fait Washington.
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