8 jours avant la Résurrection du Christ, l’Église orthodoxe bulgare célèbre la Saint Lazare.
Lève-toi et marche, Lazare! C’est par ces mots que le Christ s’adresse à Saint Lazare avant de le ressusciter.
Selon la Bible, c‘est ce jour où le Christ ressuscite Lazare le faisant sortir de son tombeau. Toutefois l’interprétation folklorique et le sens du rite sont tout à fait différents même si la fête porte le même nom. Dans la mythologie nationale Lazare est considéré comme « le maître des forêts ». Il abat les arbres avec sa hache pour faire place aux champs. La personnalité de Lazare, symbole de la limite entre le monde des vivants et l’au-delà, est également au cœur des chants des lazarines, ces jeunes filles qui visitent chaque maison du village et leur passage présage une année fertile et pleine de santé. En signe de remerciement, elles reçoivent des œufs blancs et parfois des pièces de monnaie. Je suis la résurrection et la vie. Quiconque croit en moi, reviendra à la vie même s’il meurt, celui qui vit et croit en moi est promis à la vie éternelle, disait Jésus-Christ.
Nous avons rencontré le père Bojidar Marinov de l’église de la "Sainte Croix glorieuse" à Sofia pour décrypter ce message :
« En réalité, ces paroles de Dieu, extraites des Evangiles, nous encouragent à faire confiance à Jésus-Christ, à fonder des espoirs sur la vie et à voir en le fils de Dieu notre Sauveur, commence son récit le père Bojidar Marinov. - Lorsque Jésus-Christ apprend la mort de Lazare, il prend son temps pour montrer à ses disciples et à tous les vivants sur Terre qu’il s’apprête à faire un miracle dont ils seront témoins. Le miracle de la résurrection… »
Jésus se rend sur la tombe de Lazare, éploré et triste, pas parce qu’il a perdu un ami, mais parce qu’il est le témoin des souffrances des humains et de leur douleur face à la mort d’un être cher.
« Il a du mal à accepter le triomphe de la Mort dans le monde des vivants, qui n’est pas une création divine, poursuit son récit le père Bojidar. – Et pourtant, la mort est toujours là et c’est une des réalités de la vie. Alors le Christ s’exclame : « Lève-toi et marche, Lazare ! », avant de le ressusciter.
La vie nous impose l’humilité et l’acceptation des choses qui nous échappent, mais nous devons faire confiance à Dieu et le laisser nous guider. « Dire les choses avec les mots, mais aussi avec le cœur », comme nous le conseille le père Bojidar.
« Souvent Dieu nous envoie des signes et des messages qui dépassent notre logique, que notre raison a du mal à appréhender, mais ce sont autant de miracles dont il est l’auteur. Telle l’apparition des anges, la guérison de maladies incurables, la Résurrection même…Et comme il le dit lui-même, vous assisterez à d’autres miracles que votre raison n’aurait même pas eu l’idée d’imaginer. Bref, ce qui est impossible pour l’homme l’est tout à fait possible pour Dieu… ».
Récit : Sonia Vasséva
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