Le 4 décembre, l’Église orthodoxe bulgare célèbre la fête de sainte Barbara /ou sainte Barbe/, la grande martyre des catholiques et des orthodoxes. Elle a vécu au 3e siècle sous le règne de l’empereur Maximien et elle est morte en martyre, décapitée pour sa foi inaltérable en Dieu. Pour protéger sa virginité ou lui éviter le prosélytisme chrétien, son père l’enferma dans une tour à deux fenêtres. Mais un prêtre chrétien, déguisé en médecin, s’introduisit dans la tour et la baptisa. Au retour du voyage de son père, Sainte Barbara lui apprit qu’elle avait adopté la foi chrétienne et que pour célébrer cet acte elle avait percé une troisième fenêtre dans le mur de sa tour, représentant la Sainte Trinité. Furieux, le père mit le feu à la tour. Barbe réussit à s’enfuir, mais un berger découvrit sa cachette et avertit son père. Ce dernier la traîna devant le gouverneur romain de la province, qui la condamna au supplice. Comme la jeune fille refusait d’abjurer sa foi, le gouverneur ordonna au père de trancher lui-même la tête de sa fille. Mais à peine avait-il décapité sa fille qu’il fut aussitôt châtié par le Ciel et mourut frappé par la foudre. Dans le calendrier populaire des Bulgares, Sainte Barbara est considérée comme la protectrice des enfants à qui elle évite de contracter la rougeole. Pour apitoyer la sainte, le 4 décembre, les mamans font bouillir du blé qu’elles parfument au miel avant d’en offrir un bol à la famille et au voisinage. Elles confectionnent aussi des pains rituels qu’on fait tremper dans de l’eau bouillante avant de les faire cuire au four. La miche de pain est encore une fois nappée de miel et tout le monde a droit à son morceau bien croustillant. La Sainte Barbe est célébrée la veille de la Saint Sava et deux jours avant la jolie fête dédiée à Saint Nicolas.
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