"Je vote chaque fois que je peux et que je me trouve quelque part où il y a moyen de le faire", dit sur Radio Bulgarie le musicien mondialement connu Vesko Pantéléev-Eschkenazy, premier violon de l’Orchestre royal du Concertgebouw d’Amsterdam. Ce 27 octobre il remplira une fois de plus son devoir d’électeur dans sa ville natale Sofia.
Vesko Eschkenazy est en Bulgarie à l’occasion des deux concerts de clôture de la tournée nationale du projet "Dans le monde de la musique" qu’il a créé en 2022 avec l’Orchestre philharmonique de Pléven dirigé par Gueorgui Miltiyadov et avec la participation de l’accordéoniste virtuose Veronika Todorova. Le 1er novembre, Journée des Lumières, "Dans le monde de la musique" enchantera le public de Varna et le 7 novembre il a rendez-vous avec les mélomanes de Sliven.
La nouvelle saison musicale a également démarré pour l’Orchestre royal du Concertgebouw d’Amsterdam. En novembre maestro Eschkenazy et ses collègues feront une tournée outre-Atlantique de deux semaines dans les États de Floride et New York, en plus de leur programme d’automne chargé en Europe. Mais en dépit de tous ces engagements professionnels le violoniste bulgare de renommée mondiale fait partie des artistes qui n’esquivent pas leurs responsabilités sociales et politiques en tant que célébrités, au contraire. Cette année il a de nouveau apporté son soutien à la campagne de prévention du cancer du sein et à la fondation "Une sur huit" et continue de travailler avec la fondation "Nos enfants prématurés".
Ce sont des besoins intérieurs qu’éprouve l’individu. Surtout les causes caritatives liées à la santé, j’y attache une grande importance. La santé est quelque chose de primordial et si je peux être d’une aide quelconque, je la donne toujours. Politiquement il y a des fois où je ne supporte pas ce que je vois en Bulgarie ! Les gens souffrent et cela me fait mal de le voir. Notre peuple mérite d’être mieux gouverné, de se sentir bien dans sa peau, d’avoir plus de possibilités, d’avoir un meilleur moral. Et quand ce n’est pas le cas à cause de la mauvaise gouvernance du pays, cela me fait beaucoup de peine et je le vis très mal.
Quand est-ce que l’État votera en faveur de la culture ?
C’est une question complexe, je ne sais pas si on peut la résoudre, mais d’après ce que me disent des amis qui occupent des postes importants en Bulgarie, il y a de l’argent pour la culture. Le hic, c’est que les musiciens et les autres artistes n’arrivent pas toujours à en profiter. Il faut améliorer la façon dont on dépense l’argent public, il faut que les artistes puissent y avoir plus facilement accès. Les artistes eux-mêmes doivent être plus actifs et prendre les choses en main.
Extrêmement dangereuse : c’est ainsi que voit Vesko Eschkenazy la conjoncture actuelle avec ces élections législatives à répétition depuis trois ans. Voici pour quoi il vote aujourd’hui :
Je veux tout d’abord que ce pays soit mieux gouverné et qu’on sorte de cette chute libre où nous mènent ces scrutins incessants. C’est très dangereux pour chaque pays. Je me rends bien compte que nous sommes très divisés, mais il faut parvenir à un consensus. Ce n’est pas possible d’aller aux urnes tous les quelques mois. Si on parvient à obtenir un bon gouvernement, il y a peut-être un espoir.
Crédits photos : Facebook/Vesko Eschkenazy, Annie Pétrova
Version française : Christo Popov
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