2025 est définie par l’accord de Paris sur le climat comme année clé si l’humanité veut accomplir son objectif à long terme de réduire le réchauffement climatique à 1,5°C maximum d’ici la fin du siècle. L’année en cours est décisive : fin 2025 les émissions de gaz à effet de serre devront avoir commencé à diminuer.
Les processus naturels de changements climatiques sont déformés par l’activité industrielle humaine, affirme le climatologue et professeur à l’Université de Sofia « Saint Clément d’Ohrid » Gueorgui Ratchev.
« Nous sommes confrontés au problème du réchauffement global, parce que tout notre progrès se fonde sur l’énergie qui doit être facile d’accès et en abondance », dit le climatologue et donne un exemple avec la circulation des masses aériennes :
Quand d’autres pays européens polluent l’air, il arrive chez nous, nous le polluons davantage avec notre économie et le renvoyons vers la Chine et l’Inde. Elles consomment du charbon et polluent l’air encore plus, l’envoyant à travers l’océan Pacifique vers les États-Unis qui émettent aussi leurs polluants et envoient l’air vers l’Europe à travers l’océan Atlantique et l’air revient vers nous. Nous sommes tous dans le même bateau. Il n’y a pas un air pour vous, un autre pour le premier ministre, un autre pour le millionnaire, non, nous respirons tous le même air. Cela nous rend libres et égaux. On ne peut pas avoir un pays qui s’impose des restrictions et un autre qui brûle son charbon. Nous devons agir de concert.
Bien que l’activité économique soit la source majeure de gaz à effet de serre, les objectifs écologiques sont irréalisables sans prospérité économique, souligne Gueorgui Ratchev, ajoutant :
Sans économie et sans bénéfices pour pouvoir payer des impôts, on ne peut pas avoir d’argent pour accomplir les objectifs écologiques et climatiques. Cela revient cher ! La nourriture, l’énergie, la circulation – tel est le fondement de la prospérité humaine et c’est pourquoi il faut bien réfléchir à la question des objectifs écologiques. Si l’économie s’effondre, on ne peut rien faire. Il n’y aura pas d’argent pour sauver des animaux et préserver l’environnement. Et quand l’électricité deviendra trop chère, je commencerai à brûler mes vieilles baskets et j’utiliserai le vieux poêle de ma grand-mère pour me chauffer.
Le climatologue est persuadé que la Bulgarie peut atteindre ses objectifs écologiques et en même temps une économie stable, si le développement de l’agriculture et du tourisme deviennent une priorité pour le gouvernement.
Les gens ordinaires ont un rôle décisif pour ralentir les changements climatiques. « Chaque personne peut décider de quoi se priver et ralentir les changements climatiques par son influence sur l’économie de marché » dit Gueorgui Ratchev, précisant que les médias peuvent contribuer à la motivation des gens de prendre des initiatives personnelles pour un avenir plus vert.
Photos: unesco.org, Annie Pétrova, Greenpeace UK, Reuters
Version française : Christo Popov
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