62% des Bulgares ont un avis favorable sur le don d’organes, 18% désapprouvent, alors que 20% restent indécis. C’est le constat d’une étude nationale représentative de l'Institut de sondage "Trend" réalisée sur commande de l’Agence exécutive "Surveillance médicale" parmi 1002 répondants dans la période 16-22 octobre 2024. A la question de savoir s’ils seraient disposés à donner leurs organes après la mort, 40% des sondés donnent une réponse affirmative, 34% répondent négativement, 26% hésitent. 8 sur 10 personnes n’ont jamais évoqué le sujet du don d’organes avec leurs proches. 55% se disent prêts à donner un organe à un parent ou un proche en cas de nécessité vitale, 19% ne le feraient pas, 26% sont indécis.

Certaines des raisons du refus de don d’organes après la mort doivent être recherchées dans le fait que les gens ne se sentent pas des donneurs adaptés (42%), s’inquiètent que les médecins ne fassent pas le nécessaire pour sauver leur vie (38%), n’ont pas confiance en le diagnostic et craignent qu’il soit erroné (68%), ne croient pas les médecins (60%) et soupçonnent des pratiques frauduleuses (51%).