Pour la deuxième année de suite, l'Association des industriels bulgares /AIB/ a présenté son indice de l’efficacité de la politique économique. Il identifie des faiblesses concrètes de la politique économique de Bulgarie dans le but d’améliorer la compétitivité de l’économie nationale et accélérer la croissance à long terme. A la base de l’indice de l'association, il y a l’idée d’un modèle référentiel de politique économique qui repose sur trois piliers : l’encouragement des investissements, les réformes structurelles et la politique fiscale responsable.

"La Bulgarie se heurte à de sérieux défis structurels. L’économie du pays a une faible valeur ajoutée et subit les changements régionaux", a déclaré le président de l’Association des industriels bulgares, Dobri Mitrev, soulignant la nécessité de réformes structurelles, d’évolution du secteur du numérique et d’un renforcement de l'austérité budgétaire.

Le nombre des brevets déposés est très faible ce qui témoigne du lien précaire entre le business et la science. Les investissements étrangers directs représentent 25.9% du PIB, avec une légère tendance à la hausse, mais loin de la moyenne des pays de l’UE. Malgré une légère amélioration, la Bulgarie doit continuer d’assainir le climat des affaires et attirer plus d’investissements.