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Kaléidoscope des Balkans

Des étudiants bloquent les entrées de la Radio-télévision de Serbie

Depuis déjà 12 jours, des étudiants et d’autres citoyens bloquent les entrées de la Radio-télévision de Serbie (RTS) en protestant contre la façon dont ce média public couvre la colère sociale après la tragédie à Novi Sad. Pour rappel, depuis quelques mois, les étudiants manifestent sous différentes formes après l’effondrement de l’auvent de la gare à Novi Sad le 1er novembre 2024 qui a fait 16 morts. D’après les manifestants, la tragédie a été causée par des pratiques corruptives et la mauvaise qualité des travaux qui ont été effectuées.

Le blocage de la RTS qui a commencé le 14 avril, empêche l’activité des journalistes. Le média a été forcé de modifier son programme mais diffuse toujours des informations et des émissions culturelles.

Il y a quelques jours, des députés de l’opposition ont déposé à la commission parlementaire de la culture et l’information une demande de nouvelles élections de membres du Conseil de l'Autorité de régulation des médias électroniques (REM) serbe. Ana Brnabic, présidente du parlement, a annoncé, qu’une telle procédure sera lancée dès lundi, 28 avril. "Le blocage de la RTS constitue un crime d’après le Code pénal, quiconque empêche ou interfère indûment dans la diffusion des programmes télévisés ou radio sera sanctionné d’une amende ou emprisonnement allant jusqu’à un an", a menacé Brnabic dans une interview accordée à la télévision "Pink".

Un séisme de magnitude 6,2 a secoué la Turquie

Un puissant tremblement de terre de magnitude 6,2 a secoué la Turquie occidentale le 23 avril. Son épicentre était situé dans la région d’Istanbul et la mer de Marmara. D’après l’Institut national de géophysique, géodésie et géographie de l’Académie bulgare des sciences, il s’agit du séisme le plus fort dans cette région depuis 10 ans. Il a été suivi par des centaines de répliques.

Aucune victime n’a été enregistrée. Quelques édifices à Istanbul ont subi de légers dégâts, l’infrastructure routière n’a pas été impactée. Cependant, le séisme a provoqué une grande panique chez les gens dont plus de 150 ont été blessés après avoir sauté des immeubles. Plus de 51 mille personnes ont demandé un hébergement la nuit du séisme et ont été logées dans des mosquées, écoles et des foyers, rapporte BTA.

Le dernier puissant séisme en Turquie avait eu lieu en 2023. D’une magnitude de 7,7, son épicentre se situait dans la région de Kahramanmaras, au sud du pays. Il avait fait plus de 53 mille morts alors que le nombre des blessés dépassait les 107 mille.

Des routiers bosniaques menacent de bloquer les frontières

Plus de 500 poids-lourds sont passés par Sarajevo, capitale de la Bosnie, en klaxonnant pour exprimer leur grogne à cause du manque de soutien de la part de l’Etat au secteur routier qui fait face à des difficultés, rapporte BTA. Les conducteurs ont menacé de bloquer les frontières si les dirigeants ne répondent pas à leurs demandes.

Environ 47 mille personnes sont employées dans le domaine du transport routier en Bosnie-Herzégovine. D’après Velibor Peulic, coordinateur en chef du consortium "Logistique" qui réunit environ 600 entreprises, le problème principal découle du fait que le séjour sur le territoire de l’UE des conducteurs bosniaques est limité à 90 jours pour chaque période de 180 jours. Cette règle force beaucoup d’entreprises à s’immatriculer en Croatie et Slovénie, toutes deux membres de l’UE, et beaucoup de conducteurs quittent la Bosnie-Herzégovine. "Nous ne sommes pas des terroristes. Nous ne faisons que faire notre travail", a déclaré Peulic. Les routiers demandent également une numérisation du secteur et réduction du temps des contrôles frontaliers des véhicules.

Si aucun accord n’est atteint d’ici la fin de la semaine, les conducteurs ont l’intention de bloquer les frontières de la Bosnie-Herzégovine le 28 avril.

Un voyage au bord d’un train à vapeur attire les touristes dans les Monts Maramures 

Un train à vapeur, alimenté par du bois, aimante des milliers de touristes, comme rapporté par la Télévision publique bulgare. Ce train voie étroite, le dernier des trains forestiers de Roumanie, datede1932 et fait un trajet de 46 km dans le parc naturel Monts Maramures, au Nord de la Roumanie. Le vieux convoi fait les passagers reculer dans le temps et vivre un voyage d’il y a presque un siècle quand la locomotive a été fabriquée.

Le trajet commence à la gare Viseu de Sus qui fonctionne depuis 1930. Au 21e km, le train s’arrête à Paltin, où les touristes ont tout le loisir pour piqueniquer ou s’adonner à une brève randonnée avant de retourner à leur point de départ. Située non loin de la frontière ukrainienne, la ligne ferroviaire est utilisée pour le transport de bois dans le comté Maramures.

Photos : BGNES, Reuters, mocanita-maramures.com


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