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Kaléidoscope des Balkans

Second tour de la présidentielle en Roumanie le 18 mai


George Simion et Nicusor Dan sont les deux candidats au ballottage de l’élection présidentielle en Roumanie qui aura lieu le 18 mai. George Simion, du parti nationaliste "Alliance pour l’unité des Roumains", a obtenu 41% des voix au premier tour le 4 mai. Le candidat indépendant Nicusor Dan, maire de Bucarest, a reçu 21%, devant le candidat de la coalition dirigeante Crin Antonescu.

La défaite d’Antonescu a provoqué la démission du premier ministre Marcel Ciolacu. Le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur Catalin Predoiu est devenu premier ministre par intérim.

Les troubles politiques ont fait chuter le cours du leu, la monnaie nationale roumaine, contraignant la Banque nationale de Roumanie à dépenser plus de 7 milliards d’euros pour contrecarrer cette baisse.

La Grèce introduit un numéro civil unique


La Grèce introduit un numéro civil unique, qui sera également obligatoire pour les ressortissants étrangers résidant et travaillant dans le pays. Le président a déjà signé le décret pour ce faire, a annoncé à la TV publique le ministre de l’administration numérique Dimitris Papastergiou.

Pour éviter les erreurs administratives, chaque Grec recevra un numéro de 3 chiffres auxquels s’ajoutera le code de son numéro fiscal. Les nouvelles cartes d’identité comporteront ce nouveau numéro civil.

Chaque service dans une institution publique se fera sur présentation du numéro civil, qui sera également inscrit dans les ordonnances médicales et les dossiers fiscaux et d’assurance.

Les embouteillages à Istanbul occasionnent des milliards de pertes à l’économie turque


"Le trafic routier trop chargé à Istanbul et les infractions au Code de la route coûtent jusqu’à 7 milliards de dollars par an à l’économie turque", a déclaré sur l’agence Anadolu le professeur Selim Dundar de l’université Okan. Il indique que l’engorgement du trafic est dû avant tout au trop grand nombre de véhicules, qui dépasse nettement la capacité du réseau routier de la capitale. Un autre facteur majeur est le comportement des conducteurs, les véhicules incorrectement garés et les infractions au Code de la route.

"L’élargissement du réseau routier est une solution temporaire. Il encourage plus de gens à se déplacer en voiture, ce qui augmente les embouteillages. Seuls les investissements dans le développement des transports urbains et l’utilisation de bicyclettes auront un effet positif sur la réduction du trafic routier", pense Dundar.

Le Parlement européen a adopté un rapport critique sur le progrès de la Serbie vers l’UE


L’effondrement de l’auvent de la gare ferroviaire de Novi Sad est devenu un symbole tragique de corruption systémique, de népotisme et de mécanismes de contrôle inadéquats, a déclaré au Parlement européen le rapporteur pour la Serbie Tonino Picula, cité par la chaîne N1. Il affirme également dans son rapport qu’en dépit de certains progrès dans ses négociations d’adhésion à l’UE, la Serbie est toujours confrontée à de sérieux obstacles pour améliorer le dialogue politique intérieur, mettre en place des réformes pour l’État de droit et la lutte anti-corruption, parvenir à un accord global pour la normalisation des relations avec le Kosovo et être en conformité avec la politique étrangère de l’UE.

Picula a noté avoir rédigé son rapport dans des conditions de pratiques non diplomatiques, d’accusations infondées, de manipulations et d’attaques personnelles en Serbie, informe BGNES.

Le président croate a déclaré à Skopje que la Macédoine du Nord ne doit pas céder aux pressions sur sa voie vers l’UE


"La Macédoine du Nord ne doit tolérer aucun chantage en échange d’une adhésion à l’UE", a déclaré à Skopje le président croate Zaran Milanovic à une conférence de presse avec son homologue macédonienne Gordana Siljanovska, annonce MIA. Il a souligné que la Macédoine du Nord reçoit beaucoup de conseils de ses voisins, de la diplomatie internationale et de l’UE, mais qu’ils ne sont pas tous "raisonnables ou utiles".

"Je n’ai pas l’intention de polémiquer et je ne vise pas votre voisine la Bulgarie. Les règles sont claires, il faut un consensus. Tant que quelqu’un est contre la Macédoine, elle ne peut malheureusement pas avancer sur cette voie. La seule question est si l’adhésion à l’UE est la chose la plus importante ou s’il y a d’autres choses qui apportent la réussite à ce pays. Je n’ai pas de conseil à vous donner, la décision vous appartient", a dit Milanovic.


Crédits photos: BGNES, Facebook /Dimitris Papastergiou, Reuters, toninopicula.com, pretsedatel.mk

Édition : Ivo Ivanov

Version française : Christo Popov

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