"La Bulgarie est un facteur au sein de l'UE et de la région avec lequel la Macédoine du Nord devra composer". C'est ce qu'a déclaré sur la chaîne bTV le ministre des Affaires étrangères, Georg Guéorguiev après la publication du rapport du Parlement européen dont ont été biffées les notions de "langue et identité macédoniennes", ce qui a provoqué la réaction violente du premier ministre macédonien Hristijan Mickoski allant jusqu'à accuser la Bulgarie de vouloir détruire la nation macédonienne.

Le chef de la diplomatie bulgare a souligné à ce propos que Sofia a tout simplement réussi à faire en sorte que le Parlement européen ne soit pas utilisé pour la propagande de Mickoski, ce dernier optant probablement pour une com' de crise afin de se justifier devant ses concitoyens à qui il a menti. 

Georg Guéorguiev a rappelé que le contentieux historique entre les deux pays a été laissé aux historiens dès la signature du traité d'amitié et de voisinage en 2017, et que les sujets relatifs à la langue et l’identité macédoniennes relèvent de la science. "Nous partageons une histoire commune qui ne doit pas être usurpée", a conclu Georg Guéorguiev.