La Slovénie est le premier pays de l’Europe de l’Est à légaliser l’aide à mourir

Le parlement slovène a définitivement adopté la Loi sur le suicide assisté avec 50 voix pour et 10 contre. Ainsi, le pays est devenu le premier en Europe de l’Est à se doter d’une telle législation. La décision est venue après le veto imposé plus tôt dans la semaine par le Conseil national qui s’est argumenté par des questions éthiques et juridiques complexes. Le parlement a quand-même réussi à surmonter son opposition lors du deuxième vote, rapporte RTVSLO.

La nouvelle loi autorise les personnes adultes souffrant d’une maladie incurable à mettre fin à leur vie sous assistance médicale à condition d’observer des exigences strictes : être en bonne santé mentale, souffrir d’une maladie en stade terminal et vivre des souffrances intenables sans espoir d’amélioration. Cette nouvelle loi a été approuvée par 55% des voix lors d’une consultation qui s’est tenue l’année dernière.

C’est un changement considérable quant à la politique encadrant la fin de la vie dans la région et pourra influencer les débats dans d’autres pays de l’Europe de l’Est. Les opposants de la loi expriment toutefois leur crainte qu’elle minerait la "sainteté de la vie" et créerait des conditions propices à l’abus. En parallèle à la nouvelle loi, le parlement a adopté des amendements à la législation sur l’emploi de cannabis à des fins médicales.

Ilie Bolojan : "La Roumanie reste une destination gagnante"

Le premier ministre de Roumanie Ilie Bolojan a rencontré des représentants du Conseil des investisseurs étrangers, comme rapporté par l’agence BTA. Lors des discussions à Bucarest, il a souligné que les dirigeants continueraient à introduire des mesures pour réduire les dépenses de l’Etat, améliorer la perception des revenus budgétaires et corriger les déséquilibres économiques. Attirer des investisseurs directs étrangers est une priorité pour la Roumanie pour les années à venir, a-t-il mis en valeur.

"Nous considérons que vous, les investisseurs étrangers, êtes des ambassadeurs économiques de la Roumanie et je voudrais adresser un message clair : bien que nous traversions une période difficile, la Roumanie reste un pays d’investissements à forte rentabilité", a déclaré Bojan. Les deux côtés ont mis en avant l’importance d’encourager un train de mesures fiscales et économiques qui contribueront à la croissance durable.

En mai, dans le contexte de la seconde tenue de la présidentielle, de grandes chambres de commerce en Roumanie, y compris les chambres américaine, britannique et allemande, ont exprimé leurs craintes par rapport à la dégradation du climat d’investissement et la crédibilité de l’économie roumaine. En décembre 2024, Fitch a maintenu la note de crédit de ce pays des Balkans en lui attribuant la note BBB, mais en abaissant tout de même sa perspective de stable à négative. La prochaine évaluation est prévue le 15 août 2025. Elle est extrêmement importante en vue d’attirer des investisseurs étrangers.

Turquie : 10 personnes sont mortes dans la lutte contre les incendies

10 personnes sont mortes et 14 ont été hospitalisées après la lutte contre les grands incendies qui ravagent la Turquie, a annoncé İbrahim Yumaklı, ministre turc de l’Agriculture et des forêts, relayé par la Télévision publique bulgare.  

24 personnes sont tombées dans le piège du feu, lors d’un vaste incendie à Eskişehir quand le vent a changé de direction. La furie des flemmes a tué 5 personnes des équipes de sauvetage des volontaires et 5 forestiers. Un grand nombre d’incendies dévastateurs se déchaînent en ce moment en Turquie dans un climat de canicule.

La moitié des Grecs ne peuvent pas se permettre de partir en  vacances

La moitié des Grecs n’ont pas les moyens pour partir en vacances cet été, rapporte la correspondante de la RNB Katya Pééva. D’après une étude publiée cette semaine, les Grecs ont fortement réduit leurs dépenses au quotidien. En juin, les dépenses faites pour des sorties au restaurant ont baissé de 50%, comparé aux mois précédents, celles pour les vêtements ont chuté de 45%. D’après la même étude, les sommes que les Grecs dépensent pour des voyages ont été réduites de 23%. Quant aux denrées alimentaires de première nécessité, les restrictions ont augmenté de 4% rien qu'en l’espace d’un mois. On achète des articles moins chers et en plus petite quantité.

Selon une autre étude, la moitié des Grecs ne peuvent se permettre de partir en vacances cet été. Ceux qui ont quand-même les moyens pour leur congé annuel, ont réduit de 20% le nombre de nuitées. Les prix élevés des billets de ferry font renoncer non seulement beaucoup de Grecs mais aussi beaucoup de touristes étrangers aux vacances sur les îles.

Edition : Migléna Ivanova

Version française : Maria Stoéva

Photos : Reuters, rtvslo.si, gov.ro, AP, AFP