"La Bulgarie continue à faire partie des pays dont la liberté des medias présente de sérieux déficits". Tel est le constat d'une Coalition d'organisations internationales, travaillant dans la sphère de la liberté de la presse qui a effectué une mission d'étude en Bulgarie jusqu'au 26 septembre. 

"Très souvent, nous autres journalistes, nous nous voyons refuser des interviews ou des réponses à des questions délicates de la part des politiques et des institutions qui cherchent à esquiver", a déclaré Irina Nédéva de l'Association des journalistes européens. 

De son côté, Flutura Kusari du Centre européen de liberté de la presse et des médias a indiqué que la conclusion de la mission internationale est que l'environnement juridique en Bulgarie est une source de risques permanents pour les journalistes. 

La mission internationale recommande au gouvernement de mettre en œuvre des réformes qui confortent l'autonomie éditoriale et institutionnelle du service public, en garantissant des ressources financières durables et prévisibles pour la Radio nationale et la TV publique bulgares. Il faut aussi garantir une élection transparente et juste des directeurs généraux de la RNB et de la TV publique.