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Kaléidoscope des Balkans

La Roumanie a renégocié son Plan national de relance et de résilience

La Commission européenne a approuvé une nouvelle version du Plan national de relance et de résilience de la Roumanie. C’est ce qu’a annoncé Dragoș Pîslaru, ministre des Investissements et des Projets européens de la Roumanie, cité par AGERPRES. La valeur du plan révisé s’élève désormais à 21,41 milliards d’euros, dont 13,57 milliards d’euros de subventions et 7,84 milliards d’euros de prêts. La version précédente du plan pour la Roumanie dépassait les 28 milliards d’euros.

L’objectif est de réduire la pression sur le budget de l’État et le déficit, et d’éviter les sanctions liées aux retards ou aux réformes non appliquées, a précisé le ministre. "Nous avons éliminé les investissements à haut risque et transféré 26 projets bien avancés des prêts vers les subventions", a expliqué Pîslaru.

Il a cité comme un succès le financement de l’autoroute A7 vers la Moldavie qui se fera moyennant une subvention de l’UE à hauteur de 2,17 milliards d’euros. La Roumanie pourra également maintenir en activité trois centrales à charbon jusqu’en 2029.

Le service militaire n’est pas une mesure de patriotisme, selon le ministre de la Défense de la Croatie

Le ministre croate de la Défense, Ivan Anušić, a promis que personne ne sera obligé de suivre une formation militaire de base, s’il ne le souhaite pas, en soulignant que chacun pourra invoquer des raisons religieuses, morales ou de santé pour refuser, rapportehina.hr.

Ceux qui renoncent au service militaire "pour motif de conscience" seront orientées soit vers la "Protection civile" pour un service de trois mois, soit vers les "collectivités territoriales" pour un service civil de quatre mois, a précisé le ministre lors d’un débat parlementaire sur les amendements à la Loi sur la défense rétablissant la formation militaire obligatoire.

Anušić a souligné qu’il ne s’agissait pas "d’une mesure de patriotisme" et que ceux qui optent pour le service civil ne seront pas discriminés.

Les électeurs dans la partie turque de Chypre ont rejeté le candidat soutenu par Ankara

Tufan Erhürman (centre-gauche) a remporté l’élection présidentielle dans la partie nord de Chypre avec 62,76 % des voix. En deuxième position, avec 35,81 %, arrive l’ancien dirigeant du Nord de Chypre, Ersin Tatar, soutenu par Ankara. Tatar a félicité Erhürman pour sa victoire, rapporte Anadolu Ajansı.

Reconnue au niveau international et membre de l’Union européenne, la République de Chypre contrôle la partie sud de l’île, peuplée majoritairement de Chypriotes grecs. Tatar défendait la position d’Ankara en faveur de la création de deux États séparés à Chypre. Erhürman a déclaré pour sa part qu’il préférait un État fédéral englobant les deux parties de l’île. Il a déclaré qu’il n’y avait "aucun perdant" dans ces élections et que "le peuple chypriote turc a gagné ensemble".

Le président de Chypre, Nikos Christodoulides, a félicité Tufan Erhürman en l’appelant à "reprendre les négociations" en vue de résoudre la question chypriote.

La Turquie veut attirer de la main-d’œuvre turcique

Un décret du président turc Recep Tayyip Erdoğan a introduit un nouveau statut pour les représentants des communautés d’origine turcique vivant en Turquie, comme rapporté par trthaber.com. Ils ne seront plus considérés comme des "citoyens étrangers" sur le marché du travail et bénéficieront de plusieurs avantages.

Selon des experts, la structure démographique de la Turquie et la pénurie importante de main-d’œuvre dans le domaine de l’agriculture et l’élevage, ajoutée à l’accélération de la migration des zones rurales vers les villes, sont des facteurs rendent ces modifications encore plus importantes.

D’après des données de la Direction générale de la gestion de la migration de 2020, le nombre d’étrangers d’origine turcique vivant en Turquie dépasse les 1 333 000 personnes.

La ville de Nikšić, au Monténégro, a été désignée Capitale européenne de la culture

La ville de Nikšić, au Monténégro, a été désignée Capitale européenne de la culture en 2030. Le jury de la Commission européenne l’a préférée à la ville ukrainienne de Lviv, rapporte BTA.

La ministre monténégrine de la Culture, Tamara Vujović, a déclaré que le choix de Nikšić était "une reconnaissance exceptionnelle de la culture monténégrine, de la créativité et des valeurs européennes que la ville cultive, mais aussi de la force de la communauté locale".

Située près de Podgorica, Nikšić est un centre industriel d’environ 60 000 habitants. L’agglomération est née au IVe siècle comme forteresse romaine. Au Moyen Âge, elle portait le nom d’Onogošt. Son essor rapide a commencé après 1877, lorsqu’elle a été rattachée au Monténégro et ses quartiers se sont étendus au-delà de l’ancienne enceinte.

A part Nikšić, les Capitales européennes de la culture seront Louvain en Belgique et une troisième ville qui sera choisie en décembre, entre Larnaca et Limassol (Chypre).

Edition : Ivo Ivanov

Version française : Maria Stoeva

Photos : ecopolitic.ro, Facebbok/ Ivan Anušić, EPA, turkiyetoday.com, vijesti.me


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